Le sommet du G7 s’est ouvert en Allemagne le 26 et s’achèvera ce 28 juin 2022. Au parfum des échanges : la guerre en Ukraine, la crise alimentaire, le réchauffement climatique… Mais au bout des lèvres, les sanctions contre la Russie et les stratégies d’éviction de la Chine du champ commercial prisent; le tout diligenté par les États-Unis et appuyé par la grande Bretagne.
La Russie, le plat d’entrée et de résistance du sommet G7
Se liguer contre la Russie et contrattaquer la Chine sur le marché commercial, ses projets en cours d’exécution et ses investissements dans divers pays. Deux batailles non pas diamétralement opposées pour le président américain mais bien complémentaires. Ce sont les objectifs présents et défendus par Biden, au sein du G7 qui a débuté le 26 et s’achèvera le 28 Juin 2022 en Allemagne. Un dossier à la fois, c’est la Russie qui a le vent en poupe au vu de la crise en Ukraine parvenu à son 5e mois et les doléances chargées de pression de Volodymyr Zelensky, président ukrainien. Celui-ci a plaidé pour plus de sanctions envers la Russie et plus de soutiens pour son pays.
Dans la foulée, le président Biden et le premier ministre britannique Boris Johnson ont annoncé un embargo immédiat sur les importations d’or russe, celui-ci touchera directement les forces russes ainsi affaiblira la manœuvre du président Poutine selon les protagonistes. D’autres blocus sont annoncés en pompe, après la frappe du weekend dernier d’un centre commercial de la capitale ukrainienne. Les pays réunis, les États-Unis, l’Allemagne, la France, la grande Bretagne, l’Italie, le Japon et le Canada ont assuré à l’Ukraine un soutien implacable du G7 mais aussi de l’OTAN.
Évincer la Chine qui prime sur le secteur commercial mondial
Le dossier chinois aa nouveau été introduit par Biden et soutenu par la grande Bretagne. Celui-ci désire « contrer la Chine en investissant dans les secteurs infrastructurels et énergétiques des pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine ». D’ailleurs lors d’une tournée en Afrique de l’ouest ‘, le secrétaire américain adjoint au commerce, l’avait miroité aux chefs d’Etats, suivis d’une aide alimentaire. Impulsé par le président Biden, les pays amis ont décidé de mobiliser 600 milliards de dollars à l’horizon 2027 afin de couper l’herbe sous le pied à la Chine et ses nombreux chantiers.
L’Indonésie, l’Inde, l’Afrique du Sud et le Sénégal ont également été conviés au sommet du G7, une lecture simple : le bloc occidental serait-il en quête d’alliés contre ses ennemis déclarés, la Chine et la Russie ?