L’événement s’ouvre ce 27 juillet à Saint-Pétersbourg et est programmé pour deux jours. La quasi-totalité des pays africains, soit 49 sur les 55, a confirmé sa présence.
Après Sotchi en 2019, un second sommet s’ouvre ce jeudi 27 juillet à Saint-Pétersbourg dédié au renforcement des partenariats avec le continent africain peuplé de 1,3 milliard d’habitants qui s’affirme de plus en plus sur la scène mondiale
Si Moscou a accru son influence sur le continent, la guerre en Ukraine et, plus récemment, la rébellion du groupe d’Evgueni Prigojine ont troublé les relations entre Poutine et les pays africains. En effet, depuis 2019, la Russie a accentué sa présence sur le continent, de façon protéiforme selon les pays et les régimes, parfois sous la forme de simples intérêts commerciaux, d’autres via de véritables partenariats militaires pour la plupart délégués au médiatique groupe Wagner.
Il va s’en dire que ce sommet s’ouvre dans un contexte paradoxalement difficile pour ces relations russo-africaines. Les pressions occidentales ont conduit quelques chefs d’État à décliner, mais peu : sur 55 pays, 49 seront représentés, assure le Kremlin.
Au menu de la rencontre qui ira jusqu’au 28 juillet : sécurité, développement économique et auto-suffisance alimentaire du continent. Vladimir Poutine prévoit également d’évoquer, lors d’un déjeuner de travail prévu le 28 juillet, le « nouvel ordre mondial » et la guerre.