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Soudan-Accord politique : nouveau report de la signature

Déjà repoussée la semaine passée, la signature de l’accord-cadre prévoyant un retour au partage du pouvoir entre civils et militaires, condition sine qua non à la reprise de l’aide internationale au pays, l’un des plus pauvres au monde, n’a pas eu lieu comme prévu jeudi, c’est ce qu’affirme dans un communiqué le bloc civil historique des FLC.

Ce n’est plus désormais le conflit entre civils et militaires qui maintient le Soudan dans l’impasse, mais la rivalité entre le chef de facto du pays, le général Abdel Fattah al-Burhane, chef de l’armée et auteur du coup d’Etat du 25 octobre 2021, et son second, le général Mohamed Hamdane Daglo, dit «Hemedti», à la tête des ex-miliciens de la guerre du Darfour, désormais regroupés dans les FSR.

La signature de l’accord politique final annoncée pour jeudi 6 Avril, a de nouveau été reportée. Cet accord est censé remettre sur les rails la transition démocratique et tourner la page du coup d’État d’octobre 2021. Un accord préliminaire avait été signé en décembre, mais il avait laissé les questions les plus épineuses en suspens, dont la réforme des institutions militaires et sécuritaires. Depuis le putsch de 2021, civils, militaires et paramilitaires tentent de s’accorder sur une transition démocratique.

Les négociations sont dans une impasse en raison de la rivalité entre le général Abdel Fattah al-Burhane et son second. Dans une allocution, le général Burhan a assuré que « les parties » œuvrent « sans relâche pour résoudre les questions en suspens ». Et que ce nouveau report a été décidé « dans le but d’aboutir à un cadre solide ». Reste qu’il y a urgence dans un Soudan qui sombre chaque jour un peu plus dans le marasme économique. Et alors que le retour à un gouvernement civil conditionne la reprise de l’aide internationale, suspendue après le coup d’État.

Jeudi, jour anniversaire de soulèvements anti-putsch, les forces de la liberté et du changement (FLC) ont appelé de nouveau tous les Soudanais à défiler « pacifiquement » à travers toutes les provinces pour «la liberté, la paix et la justice», contre les militaires et «le retour de l’ancien régime», la dictature islamo-militaire d’Omar el-Béchir, renversé en 2019, dont de nombreux cadres ont retrouvé leurs postes dans l’administration à la faveur du putsch de 2021.

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