C’est un communiqué conjoint signé par les représentants des deux belligérants à savoir le général Abdel Fattah al-Burhane et le général Mohamed Hamdane Daglo et les parties des arabes et américaines qui fait part d’une trêve. C’est encore la partie américaine qui est en pole position pour annoncer la signature de l’accord.
L’armée régulière et les FSR se sont engagées à arrêter les affrontements dès ce lundi 22 mai 2023 à partir de 22 H et ce pour une durée de 7 jours. Parmi les autres engagements à tenir, désintenfier les combats dès la journée et contribuer à la facilitation d’acheminement de l’aide humanitaire, le retrait des soldats des services de santé.
Selon les parties prenantes, les différents accords annoncés ne sont pas synonymes de négociations politiques même si les médiations ne s’arrêteront pas pour autant. Par le passé plusieurs cessez-le-feu avaient déjà été annoncé par les Etats-Unis qui se tançaient de les avoir obtenus des deux généraux mais aucun n’a jamais été respectés, qu’il ait été de trois jours ou de plus de cinq jours.
Dans la foulée de l’actualité autour de cette crise politique, le général Abdel Fattah AL-Burhan a pris une forte décision, celle de limoger le dirigeant des FSR. Une décision qui intervient quelques temps avant l’accord de cessez-le-feu. Cette décision aura-t-elle un impact sur le cours de la crise politique à Khartoum ?
Pour rappel, les affrontements entre les deux généraux ont éclaté le 15 avril 2023 alors que des pourparlers étaient en cours pour un retour des civils au pouvoir et un partage sain du pouvoir.