Plusieurs Etats à l’instar des Etats-Unis ont classé comme « Terroristes » des années auparavant, le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) filiale de Al-Qaida qui est aujourd’hui à la tête de la Syrie après avoir renversé le Président Bachar al-Assad. Pourtant, Washington a décidé d’annuler l’offre de récompense de dix millions de dollars annoncée en 2017 par le FBI. La nouvelle a été rendue publique par Barbara Leaf, Responsable du Moyen-Orient au sein du Département d’Etat américain. Barbara Leaf a été dépêché par les Etats-Unis Vendredi dernier à Damas, ce qui reste en adéquation avec le balai de représentant dépêché en Syrie depuis la prise de pouvoir du HTS, notamment l’Allemagne, la France ou encore le Royaume-Uni.
« Sur la base de nos échanges, j’ai affirmé aux nouvelles autorités que nous abandonnions l’offre de récompense » a déclaré la Responsable américaine. Les Etats-Unis s’inscrivent en soutien aux anciens alliés de Al Qaida, ce soutien serait d’ordre politique dans le but d’accompagner le caractère inclusif de la transition syrienne, de l’autre côté, la partie syrienne s’est engagée à veiller que le terrorisme ne soit pas une entrave à la paix extérieure et intérieure de la Syrie. Les autorités en place selon Washington inspirent des notions de « bon voisinage » et la promotion de la paix dans la région et la négociation de partenariats stratégiques dans la région et ailleurs.
Les yeux sont en effet rivés sur le pouvoir Syrien, après la chute de Bachar al-Assad. Les autorités en place réussiront-elles à juguler les affrontements entre combattants alliés aux HTS et les Kurdes syriens autour de la ville Kobané dans le nord ? Washington entend redéployer des troupes aux cotés des FDS ; les Nations-Unies également ont les yeux fixés sur Damas et appellent déjà au renforcement de l’aide humanitaire par le biais de Antonio Guteress.