La transition Burkinabè vient de faire l’objet d’une nouvelle tentative de déstabilisation. L’annonce a été faite par voie de communiqué du gouvernement qui met en exergue l’implication de plusieurs militaires en fonction et radiés, des civiles et des activistes. Pour les autorités burkinabè, cette nouvelle manœuvre de déstabilisation portés par les ennemis de la nation avait pour objectif de restaurer au Burkina Faso un ordre ancien que la conscience collective des burkinabè d’hier et aujourd’hui réprouve. Prévu pour être exécuté le 14 janvier dernier, ce funeste projet a été déjoué par la vigilance des services des renseignements et la promptitude des forces de défense et de sécurité.
Une nouvelle sortie du gouvernement burkinabè qui met en lumière, une nouvelle tentative de déstabilisation. Selon le document de deux pages, ce réseau de déstabilisation implique aussi bien des militaires en fonction que des militaires radiés, des civils et des activistes. Objectif affiché : déstabiliser les institutions du Burkina Faso et mettre un coup d’arrêt brutal au processus de refondation pour la dignité, l’intégrité, la liberté et la souveraineté.
Et pour réaliser leurs basses besognes, ces ennemis de la nation ont été contactés dans différentes casernes militaires sur l’ensemble du pays, afin de d’organiser une sorte de mutinerie. Aussi, précise le gouvernement, des organisations de la société civile qui étaient acquises à leur cause étaient appelées à prendre le relai avec des financements en cours de déblocage et des transferts venues de l’extérieur. En d’autres termes, le mode opératoire étaient bien connu, avec des attaques contre les sièges de la veille citoyenne projetées en vue de démobiliser le soutien populaire à la transition.
Une démarche, aux aspirations obscurantistes, pour un scénario apocalyptique car portant atteinte à la vie de plusieurs autorités de la transition ceci sans compter sur la vigilance des services de renseignement et la promptitude des forces de défense et de sécurité. À ce jour, le gouvernement rassure sur la poursuite des investigations sur la base des éléments collectés.