En Tunisie, un rapport intitulé « Les routes de la torture » publié lundi par l’Organisation mondiale contre la torture met en exergue les violences commises contre les migrants durant l’année 2023, après un discours polémique du président Kaïs Saïed sur la migration irrégulière.
Des entretiens avec des responsables d’organisations internationales et d’ONG, des activistes indépendants, des chercheurs et des journalistes, l’analyse de rapports, de vidéos, d’images satellite, de témoignages écrits… ont permis à l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), basée à Genève, de publier lundi 18 décembre un rapport choc : « Les routes de la torture », une cartographie des violations subies par les migrants en Tunisie.
L’étude de 58 pages, qui cite des témoignages directs et d’ONG partenaires, pointe du doigt « la responsabilité » des autorités tunisiennes dans « les violations commises sur le territoire, y compris les zones frontalières ».