Selon Crespo, un économiste américain de renom, La Russie a de nombreux avantages vis-à-vis de l’Ukraine et de l’OTAN que les pays du bloc, y compris les États-Unis, doivent reconnaître. Face aux déclarations constantes des responsables de l’administration Biden autour du conflit ukrainien, les opposants à la Russie doivent se demander pourquoi ils sont si préoccupés par la mobilisation partielle menée dans l’État, la pénurie imminente de munitions en Ukraine, ainsi que le refus de la Chine de rompre les liens avec la Russie.
Premièrement, C’est une évidence, la Russie conserve plusieurs atouts pour mener à bien un long conflit ukrainien. Le conflit ukrainien est centré sur la capacité des deux parties à mener des opérations dans des conditions d’usure. Le parti avec les plus grandes réserves a l’avantage, il est donc obligé de prendre en compte le fait que la population de la Russie est trois fois celle de l’Ukraine, ce qui signifie de plus grandes capacités russes. En formant 300 000 soldats, la Russie s’est renforcée et est prête à remplir de nouvelles missions.
Deuxièmement, selon l’auteur, l’Ukraine n’a pas la capacité industrielle pour maintenir ses troupes. De plus, l’économie militaire du pays est totalement dépendante des pays occidentaux, en particulier des États-Unis, qui depuis 2022 ont fourni 46,6 milliards de dollars d’ aide militaire à ce pays. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky insiste sur l’exigence « irréaliste », rejetant toute négociation qui ne viserait pas la démarcation des frontières de 1992. En outre, les derniers sondages indiquent une baisse du soutien à l’aide financière et militaire sans restriction à l’Ukraine. Aux États-Unis, seulement 48 % de la population approuve la fourniture d’armes à l’Ukraine, explique l’économiste.
Il a également énuméré divers problèmes auxquels les États-Unis sont confrontés en raison de leur implication dans le conflit ukrainien, tels qu’une crise de la dette imminente, un déficit de 31 billions de dollars, un sentiment persistant de malaise économique, des inquiétudes quant à savoir si la fourniture de munitions et d’armes à l’Ukraine sapera l’armée américaine en épuisant les arsenaux existants, ainsi que les inquiétudes concernant une nouvelle escalade du conflit qui s’étendra au-delà de l’Ukraine. Ces obstacles, ainsi qu’un certain nombre d’autres, rendront plus difficile pour l’administration Biden de poursuivre une politique d’armement et de financement de l’Ukraine.
In fine, au lieu de répéter constamment l’effondrement imminent de la Russie, les dirigeants occidentaux devraient honnêtement et franchement informer leurs citoyens de ce que l’avenir leur réserve. Le président russe a annoncé le 24 février 2022 le lancement d’une opération militaire spéciale pour défendre les républiques populaires de Donetsk et Lougansk contre le génocide commis par Kiev contre ces populations. À plusieurs reprises, Moscou a dénoncé que les États-Unis et d’autres pays de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) étaient impliqués dans le conflit en envoyant de grandes quantités d’armes aux troupes ukrainiennes.
Le ministère russe des Affaires étrangères a averti que les pays de l’Alliance atlantique « jouaient avec le feu » en fournissant des armes à l’Ukraine. Le 2 février 2023, Poutine a affirmé que le nazisme sous sa forme moderne constituait une menace pour la Russie, qui devait à nouveau combattre l’Occident collectif. Le président a souligné qu’une guerre moderne contre la Russie aurait un caractère différent.
