Afin de mener à bien le combat contre la vie chère et soutenir durablement le pouvoir d’achat des ménages gabonais, notamment celui des couches les plus vulnérables, le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze a procédé mercredi 12 avril à l’ouverture des Assises nationales sur la vie chère. Cette rencontre nationale a pour but de trouver des solutions afin de baisser le coût du panier de la ménagère.
A la rencontre de Libraville, le pouvoir d’achat est au cœur des débats. La nourriture, le transport, le logement… Tout coûte cher au Gabon, a reconnu le Premier ministre dans son discours d’ouverture. « Ne faites pas la théorie, soyez pratique », a recommandé Alain Claude Bilie By Nze s’adressant aux participants.
L’équation semble difficile puisque 90% des produits consommés au Gabon sont importés.
« Les commerçants vendent cher parce qu’ils achètent cher, c’est aussi simple que ça. S’ils achètent moins cher, ils vendront moins cher. C’est la loi du marché », Djibril Maganga Nziengui, président du syndicat national des commerçants.
Début janvier, René Ndemezo’o Obiang a été nommé ministre de la Lutte contre la vie chère. Aujourd’hui, il a fait part de son optimisme.
« Quelque soit le contexte international, il revient à chaque pays de faire preuve d’ingéniosité pour résoudre au mieux les problèmes posés à son propre peuple. Il y a tout un ensemble de problème qu’il faut régler pour que la vie soit meilleure, la vie soit moins difficile et que le Gabon aille toujours de l’avant. »
Avant la rencontre de Libreville, les populations de l’arrière-pays ont également été consultées à l’occasion des assises provinciales. Leurs recommandations figureront dans le document final de la rencontre nationale.