Le bras de fer entre le Mali et la cote d’Ivoire qui a pignon sur rue depuis le 10 juillet, donne a réfléchir sur les véritables enjeux de ce qui s’apparente à un flou diplomatique. Qui pourrait bien se réjouir de cet incident qui ternit l’image de l’unité Africaine ?
La tension qui a pignon sur rue entre les deux nations sœur du continent Africain qui sont le Mali et la cote d’Ivoire, interpelle plus d’un analyste politique. Notamment sur les véritables instigateurs de ce flou diplomatique aux tendances déstabilisatrices. Sinon comment comprendre que deux pays bourrés d’intellectuels tant sur le plan géopolitique que sécuritaire, parviennent à se brouiller de la sorte. Et pourtant cet incident aurait pu se gérer plus simplement, plus diplomatiquement parce que finalement, cela ressemble à quelques erreurs administratives qui ont coûté cette montée de tension.
Il aurait donc été intéressant de laisser la justice qualifier l’acte, parce que dans le contexte actuel, s’il s’avérait que la justice trouve que les éléments ne sont pas suffisants pour qualifier ce délit de la sorte sur la même ligne que l’homme politique, que ferait la justice dans ce cas ? Réponse certainement dans la suite des événements qui ne sont pas prêt de s’arrêter avec le bal des communiqués entre les deux pays. Une situation qui sans aucun doute fait la réjouissance de certains acteurs tapis dans l’ombre qui se sont fixé comme objectif majeur de voir l’Afrique déchiquetés et voir partir en fumée tous les efforts effectués jusqu’ ici par des dignes fils et filles du continent pour une unité et un grand pas vers la libération de l’impérialisme.
La sous-région Ouest Africaine qui avait pratiquement repris le goût des relations inter pays, à la suite de la levée des sanctions de la Cedeao sur le mali, risque de se retrouver à nouveau dans un climat délétère au profit des ennemis d’antan. Lesquels font croire que la transition malienne, en veut encore aux autorités ivoiriennes, parce que pour elle la Côte d’Ivoire a été en tête, en première ligne, dans le durcissement de la position de la Cédéao. Les mêmes détracteurs véhiculent des messages selon lesquels, le mali a trouvé une occasion de montrer son mécontentement et de pouvoir bander les muscles en quelque sorte. Une propagande digne d’une déstabilisation en gestation.