Du 20 au 22 février, les sociétés nationales d’électricité des pays de l’AES se réunissent à Ouagadougou afin de réfléchir aux axes de mise sur pied d’une indépendance énergétique dans leurs pays. Il sera également question pour les techniciens d’établir la stratégie du lancement des travaux de construction d’une centrale nucléaire au Burkina Faso.
Vers une implémentation de la sécurité énergétique au sein des pays du Sahel ? C’est en tout cas l’objectif recherché par les différentes compagnies nationales d’électricité du Mali, EDM-SA, du Niger, NIGELEC et du Burkina Faso, SONABEL réunies à Ouagadougou du 20 au 22 février 2024.
Sous le thème, « Quelle stratégie pour sécuriser l’approvisionnement des pays de l’AES en énergie électrique ? », cette rencontre, la première du genre permet, selon le directeur général de la Société nationale d’électricité du Burkina Faso, Souleymane Ouédraogo, de dresser le « tableau clinique de nos systèmes d’approvisionnement puis de rassembler les différentes pièces du puzzle pour mieux sécuriser nos approvisionnements en énergie électrique ».
Au sortir de cette concertation, les techniciens doivent parvenir à la mise sur pied d’un système d’électrification commun aux trois pays. Des initiatives de convergence d’autant plus nécessaires après le retrait le mois dernier de ces trois pays de l’organisation ouest africaine sous régionale, la Cedeao.
Le ministre de l’énergie, des mines et des carrières du Burkina Faso, Yacouba Zagré Gouba a dit attendre une stratégie claire à la fin de cette réunion pour savoir à court terme, ce qui peut être fait pour combler le besoin en électricité des populations et à long terme, le processus de lancement de la construction de la centrale nucléaire, que le capitaine Ibrahim Traoré appelle constamment de tous ses vœux.