Windhoek, la capitale de la Namibie a accueilli le mardi 31 janvier, une réunion de la troïka de sécurité de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). La rencontre s’est focalisée sur la situation politique et sécuritaire dans les pays de la région, notamment en RDC, en Eswatini et au Mozambique.
Le Président namibien, Hage Geingob a présidé le 31 janvier un sommet extraordinaire de la Troïka, l’organe de la SADC, chargé de la politique, de la défense et de la coopération en matière de sécurité afin de discuter de la situation politique et sécuritaire dans la région. Au menu des discussions : la situation dans l’est de la RDC, notamment les tensions entre le gouvernement congolais et le Rwanda voisin, une mise à jour du travail de la Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM), les tensions politiques en Eswatini et l’instabilité dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
La SAMIM est une force régionale déployée en juillet 2021 pour aider le Mozambique à combattre une insurrection liée à l’Etat islamique dans le nord du pays. Le sommet de Namibie se tient au moment où la SADC et d’autres organisations appellent à une enquête approfondie sur l’assassinat, le 21 janvier, de Thulani Maseko, un acteur de la société civile à Eswatini. Faut-il le rappeler, Geingob est le président actuel de l’organe de la SADC, qui est chargé de promouvoir la paix et la sécurité dans ce bloc sous-régional qui compte 16 pays membres.
Les autres membres de la troïka de l’organe sont le président zambien, Hakainde Hichilema et le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, qui sont respectivement président entrant et président sortant.