Suites aux fausses informations relayées sur les réseaux sociaux après le crash de l’aéronef appartement à l’armée burkinabè, l’État- Major de l’armée a immédiatement fait une sortie afin de rétablir les faits et rassurer la population.
Dans le cadre de la lutte anti-terroriste, le Burkina Faso a acquis des drones de combat Bayraktar TB2 auprès de Baykar, le constructeur Turc. Ces engins présents dans le secteur aérien de plusieurs pays ouest africains qui font face à la menace terroriste Djihadistes. Pour information, tôt dans la matinée du mercredi 21 juin, le gouverneur de la région Centre-Est, le colonel Abdoul Karim LAMIZANA informait qu’un drone de l’armée survolera la ville située à 184 km de Ouagadougou ; Tenkodogo dans la province du Boulgour. Le colonel invitait la population à ne pas paniquer au cas où l’appareil venait à descendre.
Pour rappel, depuis quelques années déjà, le Burkina Faso est engagé dans une lutte anti terroriste. Une lutte menée sur le terrain, contre les groupes djihadistes affiliés à l’État islamique ou à Al-Qaïda.
Ce jeudi 22 juin, à la suite « d’une panne technique, le drone de combat appartenant à l’armée de l’air s’est écrasé alors qu’il revenait à la base après une mission de reconnaissance offensive », a déclaré l’état-major général de l’armée burkinabè.
Immédiatement après cet incident, des équipes techniques, appuyées d’unités terrestres, ont été mobilisées afin de récupérer les restes de l’aéronef craché. Malgré qu’aucune victime n’est à déplorer, l’Etat-Major a toutefois annoncé l’ouverture d’une enquête interne à des fins de retour d’expérience.