Le conseil des droits de l’homme de L’ ONU s’est prononcé en faveur de la prolongation d’une nouvelle année du mandat du rapporteur spécial au BURUNDI le 12 octobre à Genève. Déception pour le gouvernement Burundais qui espérait mieux après sa brillante élection au conseil des droits de l’homme pour la période 2024-2025 à la dernière assemblée générale des nations unies à New York.
Alors que les autorités Burundaises espéraient pour cette fois que le conseil des droits de l’homme n’allait pas renouveler pour une nouvelle année le mandat du rapporteur spécial de l’ ONU en charge de la question, c’est une véritable déconvenue qu’elles ont eu le 12 octobre à Genève. C’est qu’en effet, le conseil des droits de l’homme de L’ ONU s’est prononcé en faveur de la prolongation d’un an de la surveillance de la situation au Burundi malgré l’opposition des pays africains et de la Chine. Ce renouvellement n’a pas fait l’unanimité. Vingt pays sur les 47 membres du conseil des droits de l’homme ont été pour la résolution qui était présentée par l’Union européenne, 17 se sont abstenus et seulement 10 dont la Chine ont voté « Non » comme le demandait la délégation Burundaise. La représentation de l’UE a soutenu qu’il y’a des manquements vis à vis de l’espace dont dispose la société civile et la persistance de l’impunité. La ministre de la justice, Domine Banyankimbona a contesté ce qu’elle a considéré comme une « politisation » du mécanisme onusien.
Le Burundi espérait mieux après sa brillante élection au conseil des droits de l’homme pour la période 2024-2025, à la dernière assemblée générale de l’ONU à New York.