Ils ont passé plus d’une heure dans la salle de conférence de la commission des droits de l’homme du Cameroun. À huis clos, les membres du conseil électoral ainsi que ceux de la Cdhc ont longuement échangé sur les échéances qui arrivent dès l’année 2023.
C‘était le weekend dernier. « Nous sommes venus évaluer et questionne avec la Cdhc, le processus électoral dans son ensemble. Il était question que la Cdhc nous donne son ressentis et sa stratégie pour que nous puissions améliorer nos performances sur le terrain, afin que le processus électoral du Cameroun soit le plus démocratique possible », a confié à la presse, la vice-présidente du conseil électoral d’Elecam, Mme Amugu, née Abena E. Appoline Marie.
Il faut préciser que la Cdhc fait partie des partenaires stratégiques dans le processus électoral. Surtout, pour ce qui concerne la prise en compte des droits et devoirs des citoyens en matière électorale. Cette tâche revient à l’institut national des droits de l’homme (Indh) qui s’occupe principalement de la sensibilisation aux droits de l’homme en période électorale et l’observation électorale proprement dite.
Tout est clair qu’avec cette audience accordée par le président de la Cdhc, James Mouangue Kobila, aux membres du conseil électoral, Elecam veut réparer les problèmes rencontrés lors des précédentes échéances. Entre 2011 et 2021, le Cameroun a connu plusieurs élections. Parmi celles-ci, les présidentielles du 9 octobre 2011 et du 7 octobre 2018, les sénatoriales d 14 avril 2013 et 25 mars 2018, les législatives et municipales du 9 février 2020 et les régionales du 6 décembre 2020.