Selon les données de l’Institut national de la santé publique de Zambie (ZNPHI), l’épidémie de choléra qui s’est intensifiée en Zambie depuis octobre dernier a fait des ravages, avec un bilan tragique de 691 morts et plus de 20 000 cas d’infection.
Cette situation critique a mobilisé des efforts considérables pour contenir la propagation de la maladie et fournir une assistance médicale aux personnes touchées. Pour soutenir les services de santé dans les zones les plus touchées, principalement les villes de Lusaka et Ndola, l’ONG internationale Médecins Sans Frontières (MSF) a rapidement réagi en déployant des équipes d’urgence.
Des mesures telles que la mise en place de centres de soins intermédiaires et la supervision de l’assainissement de l’eau ont été mises en œuvre pour fournir des soins aux malades et prévenir la propagation continue de la maladie. Ceci avec le concours des 61 membres du personnel de MSF et 340 volontaires affiliés au ministère de la Santé.
De plus, des partenariats internationaux, notamment avec l’OMS et l’UNICEF, ont été établis pour soutenir les efforts nationaux. Le gouvernement zambien a collaboré étroitement avec ces organisations pour obtenir des vaccins contre le choléra, démontrant ainsi un engagement ferme à endiguer l’épidémie.
Mazyanga Mazaba, directeur des politiques sanitaires à l’Institut zambien de santé publique, a souligné l’ampleur de cette crise en la comparant aux épidémies précédentes. Il a noté que malgré les épidémies antérieures de choléra dans le pays, celle-ci se distingue par son ampleur, étant la pire depuis deux décennies en termes de nombre de cas signalés.