POTO-POTO au CONGO- BRAZZAVILLE, quartier le plus cosmopolite jouxtant le centre-ville est en proie à la montée ces derniers jours de la violence. Les jeunes du quartier appelés Bébés noirs dictent la loi. Ils violent, mutilent et tuent à l’arme blanche. Le 12 septembre, les chefs du quartier se sont réunis autour du député RICK GÉRALD BOKITO Pour étudier les mesures à prendre pour sortir de cette insécurité.
C’est autour du député RICK GÉRALD BOKITO, salle JOSÉPHINE, en face du stade colonial FÉLIX EBOUE au cœur de POTO-POTO, que les chefs du quartier ont tenu une rencontre citoyenne le 12 septembre à l’effet de trouver des mesures qui permettront à la zone de sortir de l’insécurité. La situation est préoccupante et alarmante a reconnu le député.
Le phénomène de « bébés noirs » a gagné de plus en plus de terrain. Il s’agit des enfants du quartier non scolarisés qui attaquent, violent, mutilent et tuent souvent à l’arme blanche. Les chefs du quartier ont pour cela interpellé L’État. Pour y faire face, ils ont proposé une prise en charge de ces jeunes. Le gouvernement devrait leur offrir des opportunités pour leur insertion dans la société ; notamment comme la création des centres de formation aux métiers de chauffeurs de taxi, de menuisier ou encore de plomberie.
Aussi, il est question pour venir à bout de cette insécurité, de mettre des éclairages sur les artères de POTO-POTO, puisque ces jeunes opèrent généralement la nuit dans les coins les plus sombres. Et parce que POTO-POTO est reconnu comme le quartier le plus cosmopolite de Brazzaville avec ses extensions de Moungali, Quenze entre autres, le gouvernement ici interpellé s’impliquerait certainement à trouver une voie salutaire qui permettra enfin aux habitants de POTO-POTO de retrouver la paix et la liberté.