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Centrafrique – France : du renouveau entre Paris et Bangui ?

Paris en perte de vitesse en Afrique de l’Ouest, ne compte dandiner en Afrique centrale, même si l’on se souvient que les rapports avec Bangui se sont effrités il y a plusieurs années. Non pas à cause de la présence Russe comme dessiné par le narratif médiatique français, mais à l’aune des positions du Centrafrique sur sa souveraineté et son indépendance inviolables aujourd’hui.

Face à une insécurité criarde, menaçant même la capitale, alors que le Centrafrique était sous embargo sur les armes, il a posé un pas vers la liberté en invitant des partenaires comme la Russie ou encore le Rwanda à lui prêter main forte. Une décision pour la survie de la nation qui a été jugée par Paris comme un mépris du partenaire traditionnel qu’il est, pourtant aujourd’hui les résultats donnent raison au Président avisé le Pr Touadéra qui a récupéré plus de 95 pour cent de son territoire jadis entre les mains de terroristes et autres rebelles.

Pour Paris, quid de Wagner en Centrafrique ?

Depuis l’appui sécuritaire russe en Centrafrique, campagne de désinformation et de déstabilisation dont on sait les commanditaires se multiplient, mais Paris veut bien savoir ce qu’il en est, après avoir tant rallé et à la suite du décès de Prigojine. Il s’agit toujours pour la France d’une lutte de positionnement en Afrique et particulièrement en Centrafrique. Sauf que le Président Touadéra dans ses derniers discours depuis près d’un an, ne cesse de répéter : « La Centrafrique ne sera plus jamais un terrain de bataille géopolitique des grandes puissances. »

 C’est un président qui travaille à ce que les richesses centrafricaines appartiennent aux centrafricains. Une philosophie qui ne scié évidemment pas avec la « politique française » en Afrique. Alors quoi de neuf entre les deux pays ?

A moins que Paris se soit réveiller d’un lourd sommeil néocolonialiste et ait décidé de s’arrimer au nouvel ordre mondial que le Président Faustin Archange Touadéra considère comme un vent de liberté et de justice pour les pays longtemps piétinés par des batailles « égoïstes » et la « domination étrangère ». Le Président Touadéra l’a déclaré encore en 2019, sur la question « Wagner », j’ai fait le choix de la sécurité des centrafricains.

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