Le président gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema a reçu le 30 avril les 1000 résolutions du dialogue national tenu durant 28 jours au Gabon. De nombreuses réformes politiques, sociales et économiques ont été proposées par les différentes commissions présentes lors du dialogue.
Elles sont au total 1000 recommandations issues du dialogue national tenu au Gabon durant 28 jours. C’est des mains de la ministre de la Réforme des institutions et rapporteuse générale du dialogue national, Murielle Minkoue, que le Chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema a reçu les différentes résolutions.
Sur le plan politique, économique et social, les différentes commissions n’y sont pas allées de main morte. Parmi les propositions soumises, la révision du mandat présidentiel qui passerait de 5 à 7 ans renouvelable une fois. Aussi, l’une des conditions pour être éligible à la magistrature suprême serait d’être gabonais d’origine, d’avoir également une épouse gabonaise d’origine et avoir résidé au Gabon durant au moins les 3 ans précédant les élections.
Sur le plan social, les discussions se sont penchées entre autres sur la réglementation des prix des loyers, la suppression de l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC) et de ses agences périphériques. Aussi, les participants ont proposé de mettre sur pied un guichet unique pour réguler les loyers et instituer une aide au logement pour les personnes âgées.
Par ailleurs, les commissions ont proposé l’informatisation du système national de santé, la construction de centres d’accueil sociaux, et l’assouplissement des procédures d’adoption au Gabon. Côté éducation, la création d’un corps de surveillants dans l’éducation nationale, le recyclage permanent des enseignants, l’accroissement du nombre d’inspecteurs pédagogiques, et la création d’un corps de chefs d’établissements scolaires étaient au rendez-vous.
Le chef de l’Etat de son côté s’est engagé à mettre en place un comité de surveillance et de suivi des conclusions de ces assises dont le rôle sera de proposer des mécanismes pour la mise en œuvre d’un nouveau code électoral garantissant des élections libres et transparentes.