10 jours. C’est le délai donné à la Maison Blanche par la Cour fédérale américaine, pour se conformer à son ordonnance.
En effet ce 28 mai, l’institution juridique a estimé que le président Donald Trump n’avait pas le droit d’invoquer la loi d’urgence économique de 1977 pour justifier l’usage de décrets présidentiels afin d’instituer des droits de douane dits « réciproques » d’au moins 10 %.
Cette décision bloque ainsi, une initiative du président américain, visant à imposer des droits de douane de 30 % sur les importations en provenance de Chine, de 25 % sur certaines marchandises en provenance du Mexique et du Canada, et un droit de douane général de 10 %.
Toutefois, ne sont pas concernés, les droits de douane de 25 % sur l’importation des voitures, d’acier et d’aluminium.
Bien que les mesures spécifiques que la Cour fédérale américaine devrait prendre pour lever les tarifs n’ont pas précisées, le ministère américain de la Justice a quant à lui, déposé un recours.
Ce système de freins et contrepoids entre l’oligarchie américaine et l’administration Trump est importante à observer dans la mesure ou même la « levée des sanctions » promise par le président américain, peut être bloquée en un clin d’œil par ces bureaucrates.
A prévoir que dans l’enchaînement des procédures, la Cour suprême des États-Unis devrait avoir le dernier mot pour trancher dans cette affaire de mille milliards de dollars.