Dans ce quartier de la ville, la circulation est le plus souvent paralysée à l’effet des embouteillages causé par des engins lourds, des moto-taximen et des commerçants véreux qui installent la marchandise sur la chaussée. Pour de nombreux camerounais qui, dans leur train-train quotidien empruntent la voie de Ndokotti, il est difficile de se mouvoir.
Dans ce périple, un seul véritable obstacle : « les embouteillages ». Automobile, piéton et commerçants, font partie des cause de cet engorgement quotidien à Ndokoti dans le 3e arrondissement de la ville de Douala. Pour les conducteurs de taxi ou de moto taxi, il faut se faire une raison, le calvaire est trop souvent au rendez-vous. C’est la même difficulté pour les piétons, il faut essayer de se faufiler entre voiture et moto pour se frayer un passage pour se rendre à sa destination.
Les plus impatients des mototaxis mans sont obligés d’emprunter le passage réservé aux piétons. Objectif : arriver à la destination de leur client le plus rapidement possible, malgré la relative présence des forces de maintien de l’ordre, lesquelles se battent tant bien que mal pour mettre fin à ce désordre.
Un quotidien devenu formel pour certains usagers.
Malgré la lenteur du gouvernement à trouver des solutions palliatives à ce problème, de nombreux Camerounais maintiennent le regard tourné vers eux. L’idée d’un échangeur au carrefour ndokotti a longtemps été évoquée. Mais malgré l’urgence, les autorités semblent aphones.
Situé au Sud de Bassa et Makepe Missoké et à l’Est de New Bell avec une altitude de 43 mètres, le carrefour Ndokoti pour les camerounais est le point de croisement le plus fréquenté de la capitale économique. Par conséquent, Ndokotti mérite une nouvelle splendeur.