Les chefs d’Etat de l’Afrique centrale, se sont réunis en session extraordinaire le 31 août sur invitation du président de la guinée équatoriale, qui est le vice-président de la CEEAC. Au sortir de cette réunion virtuelle, qui avait pour but d’examiner la situation politique au Gabon, c’est à l’unisson que les chefs d’Etat ont « condamné sans équivoque le coup d’Etat qui est en cours au Gabon », tout en interpellant les militaires en place sur la protection de l’intégrité physique du Président Ali BONGO.
La CEEAC pour le dialogue
Pour les chefs d’Etat de l’Afrique centrale, comme le mentionnait déjà 24 h plutôt le président centrafricain et en exercice de la CEMAC, il faut privilégier le dialogue et ce au plus vite. Ainsi, ils ont invité les différentes souches politiques à tenir un dialogue aux fins d’éviter toute escalade ou tout affront. Préoccupé par cette éviction, la communauté économique d’Afrique centrale a désigné le Pr Faustin Archange Touadera, président de la République centrafricaine et en exercice de la CEMAC comme facilitateur auprès de ces forces militaires, celui-ci il sera accompagné du président de la commission de la CEEAC.
Sa mission : mettre sur pied une médiation, ouvrir le dialogue avec les militaires pour parvenir à une sortie de crise, mais aussi les politiques gabonaises, car à Libreville, s’est tenu un scrutin le 26 août 2023 lequel a été entaché de fraudes et tripatouillages, de fait, une victoire du candidat Ondo Ossa reste envisageable. La date du dépêchement du président TOUADARA désormais facilitateur pour la CEEAC, n’a pas encore été publiée.
Par ailleurs, les chefs d’Etats de la sous-région, entendent se réunir le 4 septembre prochain, en session extraordinaire en présentiel, en Guinée équatoriale, à l’ordre du jour, trouver une solution de sortie de crise au Gabon. Aucune décision; n’a été prise contre le pays pour l’heure. Contrairement à l’Union Africaine, qui a décidé de la suspension du pays de l’organisation Africaine.
En 2019, le président Ali Bongo annonçait avoir été victime d’une tentative de coup d’Etat, ç’en était suivi des condamnations de la CEMAC et de la CEEAC.