Depuis samedi, plusieurs pays ont officiellement suspendu leur financement à L’UNRWA organisme créé en 1949 dont la mission, est de fournir toutes sortes d’aides aux réfugiés palestiniens et de protéger leurs droits. Une décision qui intervient après que certains pays, aient été accusés d’être impliqués dans les attaques du 7 Octobre. Les autorités palestiniennes crient à l’injustice tandis que de son côté, l’Israël appelle à cesser avec ce financement.
Accusés d’être impliqués dans l’attaque du 7 Octobre, Plusieurs pays ont décidé de suspendre leur financement à l’UNRWA, l’Office de secours et des travaux des nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le proche Orient. Il s’agit du Royaume Unis, l’Allemagne, les pays bas, l’Italie et la Finlande qui depuis samedi ont rejoint les USA, l’Australie et le Canada.
Il est souligné que le financement est suspendu et non interrompu jusqu’à la fin de l’enquête sur les allégations selon lesquelles, certains employés de l’unrwa auraient aidé le Hamas dans sa préparation de l’attaque contre Israël. Premiers à suspendre leur aide, les USA ont annoncé qu’en fonction des résultats de l’enquête, les modalités pourraient être revues. Notamment, avec un meilleur contrôle sur les dépenses des fonds.
Au même moment, le SG de l’organisation de libération de la Palestine Hussein Al Sheikh a appelé les pays à revoir leur décision car elle présente de grands risques politiques et humanitaires. Créée en 1949, l’UNRWA a pour mission de fournir toutes sortes d’aide aux réfugiés palestiniens et de protéger leurs droits.
Un peu plutôt, la direction avait annoncé que l’agence avait licencié plusieurs employés soupçonnés d’avoir aidé le Hamas à préparer l’attaque du 7 Octobre contre Israël. Même si le nombre de suspects n’a pas été précisé, il pourrait y avoir une douzaine selon la maison blanche.
Philippe Lazarini, Chef de l’UNRWA a insisté sur les conséquences de la suspension d’aide en précisant. « L’aide vitale de l’UNRWA est sur le point de prendre fin suite aux décisions des pays de réduire leur financement à l’agence. Notre opération humanitaire dont dépendent deux millions de personnes comme bouée de sauvetage à Gaza, s’effondre. Je suis choqué que de telles décisions soient prise sur la base du comportement présumé de quelques individus et que à mesure que la guerre se poursuit, les besoins s’aggravent et la famine menace. Les Palestiniens de gaza n’avaient pas besoin de cette punition collective supplémentaire ».
De son côté, l’État hébreu souhaite que les activités de L’UNRWA soient complètement arrêtées à gaza après la guerre.