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Hygiène : les ordures dictent de nouveau la règle à Yaoundé

Les bacs à ordures sont pleins à craquer et des tas d’immondice salissent les carrefours.

Les ordures ont signé leur retour en force dans la ville de Yaoundé en cette période de fête de fin d’année. On observe dans les coins et recoins de la ville, les bacs à ordures pleins à craquer. De tas d’immondices ci et là qui salissent les carrefours. Dans le 4ème arrondissement de la capitale précisément au quartier Ba’aba, la société Hygiène et salubrité (Hysacam) n’est pas passé depuis au moins une semaine. De ce côté-là, on a l’impression qu’Hysacam n’existe plus.

«Ça va encore nous rendre malades. On observe, vous-même vous présentez les odeurs. En soirée ça sera plus grave, dès que le soleil va chauffer ça sera très grave” lance un riverain. Même son de cloche au quartier Olembé dans l’arrondissement de Yaoundé premier les habitants de cette zone ont abandonné le bac à ordures, parce que trop plein et éloigné pour déverser leurs déchets sur le trottoir. Un état des choses qui ne fait pas les affaires d’Amélie, restauratrice. A force de verser les ordures au sol, ça dégage et ça chasse les clients. Parce qu’ils n’arrivent pas à rester à côté de la poubelle pour manger », a déclaré une habitante. La situation au quartier Ba’aba est telle que les commerçants sont obligés de faire avec l’odeur nauséabonde qui se dégage des ordures.

«Tout le temps il faut qu’on dirige les enfants pour qu’ils versent loin là en bas. Ça nous dérange, vous voyez qu’il y a déjà des mouches sur les lits. Vraiment ce n’est pas bien. Les gens la ramassent souvent chaque jour, parfois j’arrive ici le matin je trouve qu’ils ont déjà ramassé. Je ne comprends pas ce qui se passe», s’inquiète une commerçante.  La société Hysacam se plaint d’un problème d’approvisionnement en carburant depuis un mois. Le retard dans le paiement des salaires constitue également un obstacle majeur au travail des employés. Selon des sources, ces derniers n’ont pas reçu de salaire depuis le mois d’octobre dernier. En avril 2022, les éboueurs de cette entreprise ont observé un mouvement d’humeur de 4 jours.

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