Le sergent qui appartenait au commando parachutiste de l’air n° 10 a été tué « alors que son unité appuyait une unité irakienne en opération antiterroriste », a précisé l’Élysée.
Un militaire des forces spéciales françaises, Nicolas Mazier, a été tué lundi 28 août en Irak lors d’une opération antiterroriste en appui de l’armée irakienne, a annoncé mardi l’Élysée. Il appartenait au commando parachutiste de l’air n° 10.
« C’est avec une très vive émotion que le président de la République a appris la mort du sergent Nicolas Mazier du commando parachutiste de l’air n° 10, tué hier en Irak alors que son unité appuyait une unité irakienne en opération antiterroriste », a déclaré la présidence française, précisant que d’autres membres de son unité avaient été blessés à ses côtés.
Le chef de l’État a adressé à sa famille et à ses proches « ses plus sincères condoléances et les assure de la solidarité de la Nation dans ces douloureuses circonstances ». Sur Twitter, il écrit : « le sergent Nicolas Mazier se battait pour la France, pour notre sécurité. Tombé en Irak, c’est toute la Nation qui le pleure. »
C’est le troisième décès pour l’armée française en Irak en seulement dix jours. Le 21 août, Nicolas Latourte, du 6e régiment du génie d’Angers, est décédé lors d’un exercice d’entraînement au combat en zone périurbain. 48 heures plus tôt, Baptiste Gauchot, un autre soldat français, est également mort en Irak dans un accident de la route.