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Le panafricanisme construit l’Afrique de demain. Réponse à Achille Mbembe

Achille Mbembe a accordé une interview à RFI le 08 août 2023. Nous rétorquons à ce qu’il y dit.

Achille Mbembe a l’art de tordre les concepts pour faire plaisir à ses amis français. Historiquement, le Panafricanisme veut dire tout, sauf ce qu’il raconte dans cette interview.

Il n’est pas une sorte de solidarité éthérée applicable à tout peuple, c’est de solidarité africaine et du Monde Noir dont il s’agit. Or, il faut des peuples libres et souverains pour construire de la solidarité. Ce n’est pas le fait pauvres hères sans vision, sans capacités ni  géostratégie de projection de soi. Pour une telle projection, il faut un lieu politique, économique, identitaire, de différentiation et de construction de soi qui est le produit d’une initiative historique de rupture, la recherche laborieuse et épique d’une voie de sortie des griffés acérées et brutales du néocolonialisme européen et de l’Empire unipolaire américain.

De plus, la propension nouvelle de porter des coups aux actions des peuples africains au bénéfice des peuples et des pays africains est symptomatique d’un glissement idéologique chez Mbembe et d’une auto-déconstruction épistémologique souvent exigible dans des contextes de compromissions diverses. Mépriser l’initiative historique de ses cadets dans un contexte d’abandon politique, de faiblesse conceptuelle et de manque dactivisme et d’action révolutionnaire, est logiquement de la trahison et de la compromission coupable.

Le désert intellectuel, politique et géopolitique des années 1990 en Afrique explique pourquoi les concepts et outils comme le Panafricanisme qui est la solidarité du Monde Noir et l’expression politique de sa révolution mondiale ou le néocolonialisme qui est le construit du contrôle économique des États ayant l’indépendance formelle mais dont la politique sera contrôlée par cette situation économique. Mbembe est un moment intellectuel et conceptuel  dépassé et désormais nuisible en ce qu’il tord l’orthodoxie et, manipulé clairement par un subconscient messianique comme nombre d’ouailles du catholicisme colonial, raciste et suprémaciste européen, il oppose un Occident prétendument humaniste mais principiellement génocidaire et esclavagiste à une Afrique Panafricaniste peu crédible.

Lorsque Mbembe, d’un haut de son âge et de son expérience et en qualité d’historien ne sait pas ce qu’on appelle « allié objectif » et parle honteusement de substitution de maîtres par les panafricanistes du 21e siècle, c’est pitoyable et inquiétant. Ne sait-il donc pas que c’est la recherche d’alliés objectifs qui a permis à la Chine de s’allier à l’Union Soviétique pour se libérer du Japon et des Occidentaux ?

Ne sait-il pas que c’est cela qui a permis la double libération du Viêtnam, d’abord des français, puis des américains qui sont d’ailleurs plus traumatisés qu’eux. Ne sait-il pas que les USA ont sollicité et profité de l’Alliance avec la France pour se libérer de l’Angleterre lors de leur guerre d’indépendance ? L’Angola a-t-il fait de Cuba son nouveau maître après la bataille décisive de Cuito Carnavale qui l’a conduit à l’indépendance ?  Trouve-t-il donc que Paul Biya, en rendant hommage à la géniale recherche d’alliés objectifs par l’UPC dans les années 1950-1960 auprès de l’Union soviétique, est aussi bête pour ces félicitations que Um Nyobe pour l’avoir fait? Et pourtant, toute la valeur de Mbembe vient de son travail sur Um Nyobe et ses compagnons…

Mbembe ne critique pas le panafricanisme, il ne sait pas ce que c’est. Le panafricanisme n’a pas, n’est pas une prétention totalitaire à l’universel comme le capitalisme des amis européens de Mbembe, il est d’abord une action politique et sociale révolutionnaire (relire Garvey et autres) de libération du Peuple Noir dont l’un des outils majeurs est sa solidarité qui lui donne sa force torrentielle et foudroyante. Cela se voit avec les gesticulations des occidentaux qui sont passés par tous les ressentis face au renouveau panafricaniste depuis une quinzaine d’années. Mbembe est en retard : le panafricanisme est une révolution et elle a suivi toutes les phases de développement des révolutions.

Il est aujourd’hui à la phase de l’évidence et porte la dynamique révolutionnaire de la puissante lame de fonds de la demande d eliberté, de souveraineté et de bien-être des africains. Avant cela, elle a connu la phase du ridicule au cours de laquelle les panafricanistes étaient taxés d’aboyeurs et regardés avec dédain même par les Africains lucides eux-mêmes, et celle du danger qui a fait sortir de leurs gongs plusieurs Chefs d’Etat français qui les accusaient de susciter un sentiment anti-français tout en essayant d’insulter l’Afrique comme anhistorique, où le Département d’Etat américain a émis des observations sur les médias panafricanistes et les panafricanistes, les accusant d’être à la solde de la Russie, etc. Que Mbembe reprenne cette rhétorique en d’autres termes est une pénible déception.

La révolution panafricaniste est désormais passée par les trois phases de chaque révolution définie par Schopenhauer : ridicule, dangereux, évident. Et rien ne pourra plus l’arrêter ni empêcher la restauration de la liberté des Africains, de la souveraineté des Etats et du Continent africain, et la Solidarité subséquente à tout cela qui permettra de stabiliser Haïti, de libérer les territoires Noirs des Caraïbes, d’Amérique centrale et du Pacifique encore sous contrôle occidental, et de donner une puissante base arrière morale et économique aux diasporas africaines de toute la Planète et au Monde Noir. Cela ne se fera pas contre les autres, mais avec les hommes de bonne volonté ayant su conserver leur culture et pu garder ou restaurer leur dignité dans le monde, en vue de deux choses : la richesse pour tous et la prospérité partagée d’une part, la paix mondiale et l’amitié entre les peuples dans un monde multipolaire, d’autre part.

Les contradictions sociales générées par la recherche du monde connu perdu à cause de la traite négrière, de la colonisation et du néocolonialisme s’exprimeront aussi par des coups d’Etat portés par des peuples assoiffés de liberté, de souveraineté et esseulés par une dictature capitaliste impitoyable et sans foi ni loi qui peut empoisonner sans états d’âme toute la population d’une ville comme Arlit à la radioactivité de l’uranium, inclure des médicaments parmi les produits interdits d’importation par un embargo dont souffre Cuba depuis …1962.

Voilà pourquoi il nous faut 10 000 Elus Panafricanistes d’ici 2030 en Afrique, dans les diasporas africaines et dans le Monde Noir.

Le panafricanisme, c’est un cadre géographique et culturel précis, de l’action politique et socioéconomique et des résultats comme sous Marcus Garvey, pas des spéculations sur le sexe des anges et les néologismes.

Etre historien, c’est connaître l’histoire et se servir d’elle dans chaque parole que l’on prononce et chaque acte que l’on pose. Si non, à quoi servirait-il donc cet immense savoir s’il était renié sous une forme qui serait ailleurs traitée de félonie ?

Le reniement de soi est une psychose assez courante dans l’histoire de l’humanité, mais qui eût pu croire qu’on en vivrait un si bruyant sur le sol arrosé du sang versé par le génocide français au Cameroun ? Vivre, c’est voir bien des choses, et nous savons que nous ne sommes pas au bout de nos peines.

Mbembe est une peine profonde, dévastatrice même. Il a ouvert nos yeux sur Um Nyobe, mais aujourd’hui, il nous demande de les fermer ou de regarder ailleurs …un ailleurs brutal et violent qu’il faut en plus remercier, auquel il faut donner du crédit, cet ailleurs qui a tué Um Nyobe et ses compagnons, vilipendé sa mémoire, détruit la culture des siens, mis son pays et quatorze autres du continent sous coupe réglée via le FCFA et les bases militaires, transformé son peuple en pauvres hères dont le monde entier se moque ou a pitié. Et ce sont les Africains qui sont responsables des effets du FCFA, de la dérèglementation, de la financiarisation extrême de l’économie mondiale, du déboisement des forêts équatoriales primaires et du réchauffement climatique subséquent, du gaspillage et du stock-à-flux inutile et trop élevé de biens à obsolescence programmée qui intensifie le pillage et la prédation des ressources naturelles et les guerres de proxy qui en résultent partout en Afrique et dans le monde…

La chute de la qualité d’analyse de Mbembe intrigue quand il explique fondamentalement les crises sur le continent par trois types de conflits : conflits de classe, conflits de genre et conflits de générations. L’Afrique serait-elle en dehors du capitalisme qui est source de disparités structurelles et systémiques consubstantielles à ce système ? Le néocolonialisme structurel français qui fait système en tant que Françafrique autour du FCFA et qu’il reconnaît en filigrane dans son analyse en parlant de « néosouverainisme » (étrange propension de ceux qui n’ont rien à dire de pertinent à user de néologismes pour faire sérieux …) n’a-t-il pas pour effets et conséquences des contradictions sociales qui opposent le camp de ceux qui possèdent les moyens de production et contrôle en conséquence l’État qu’ils mettent à leur service ?

Dans le cas qui nous intéresse, ne tombe-t-il pas dans le même esprit et la même attitude que Barack Obama dont le cynisme le pousse à ignorer qu’un monde unipolaire est un monde organisé en centre et périphérie, un mode de relation qui se fonde sur l’exploitation brutale et le panopticon militaire de la périphérie par le centre ?

Obama n’ignorait rien, il était cynique, en service commandé et méprisant. Mbembe n’a pas l’aura d’Obama ni son parcours et ne devrait pas partager son point de vue ipso facto, mais force est de constater que la vieille Afrique n’a même plus de fils sur lesquels elle peut compter…

Les conflits de genre seraient liés aux inégalités nées d’une gestion incompétente des dirigeants africains. Quand on vient d’une nation historique où le pouvoir politique est partagé entre deux collèges, celui des femmes (Ko’o, symbole de la spirale originelle qui éclôt pour faire apparaître l’Univers et la Vie) et celui des hommes (Mbog, l’Univers ou Cosmos organisé), ignorer ou faire semblant d’ignorer que cela signifie que historiquement le problème du genre n’existe pas au sens européen chez nous d’une part, et que les dynamiques de reconstruction sociale en cours ne sont qu’un effort de restauration, encore confuse certes, du monde connu dont les pénétrations arabo-musulmane et euro-chrétienne destructrices ont signé la disparition…pour un moment qui dure déjà et auquel les africains veulent mettre fin. L’explication la plus pertinente du conflit de genre dans l’Afrique actuelle n’est donc pas économique, mais historique et culturel.

Nous devons désormais rappeler à Mbembe, quand il prend la parole sur l’Afrique, de façon de plus en plus de ne jamais oublier les deux spécificités du crime colonial : (1) la destruction culturelle de l’Afrique qui facilite (2) son pillage économique.

Quant à la question du conflit de générations, il est à lire dans la perte de notre mode de vie au profit d’un mode étranger qui ne spécifie ni la transmission du savoir ni les activités par classe d’âge. Il n’est pas lié au pourcentage élevé de jeunes.

Ce modèle éprouvé par 3 000 siècles d’essais et erreurs a organisé et préservé l’accès aux ressources, aux emplois et aux prétendants, etc., selon un algorithme que nous devrions retrouver, restaurer et promouvoir en vue du retour d’une société de la richesse et de la prospérité pour tous et partagée fondée sur la Vérité et la Justice. Par conséquent, un mode de vie néocolonial qui confisque les ressources et le pouvoir (politique, économique, culturel, etc.) entre les mains de quelques-uns n’explique pas l’Afrique d’aujourd’hui car ceux qui la dirigent n’ont ni pensé ce système ni ne l’évaluent ni ne le nourrissent : ce sont de simples instruments, comme lors de la traite négrière ou de la colonisation, mais sous une forme plus vicieuse et moins désinvolte.

Cette approche qui consiste à parler de l’Afrique qui parle le français et utilise le FCFA comme si elle était vraiment indépendant et souverain, d’une part, et à mettre sous le marteau aveugle de la critique échevelée la tête de ceux qui administrent cette partie du continent comme s’ils en étaient les dirigeants véritables est une manœuvre cynique et inique de diversion sur le vrai coupable de la situation inacceptable moralement et historiquement  que vivent les Africains : la puissance néocoloniale et ses alliées, autrement dit, la France appuyée par ses amis du G7 et de l’Union Européenne.

Enfin, je voudrais dire un mot sur l’ineptie qui consiste à dire en fin de son interview que la démocratie occidentale est la panacée pour les Africains. Voilà les faiblesses conceptuelles de ces africains peaux noires et masques blancs (APNMB) que l’occident aime à nous vendre comme des cadors intellectuels du continent. Pfff !

Faisons un petit rappel historique et un constat économique qui devraient hérisser les poils de chaque citoyen du monde et surtout de l’Afrique qui entend un APNMB faire son psittacidé au sujet de la démocratie. C’est manifestement important de rappeler des lieux communs et des évidences à certains.

La démocratie occidentale est pénible pour la société et cela empire quand elle devient un outil du néocolonialisme. Comment est-elle née ?

Ce qu’on appelle généralement démocratie, c’est la démocratie née au 18e siècle, siècle dit des Lumières en Europe, alors que bon nombre des personnalités étaient des impliquées dans la traite négrière pour réaliser des profits dans le cadre du commerce des esclaves africains. Voilà les gens que célèbrent les cadors intellectuels africains, les génocidaires de leur peuple.

Je résume la naissance de la démocratie. Entre le 13e et le 18e siècle, une classe sociale émerge, se consolide et devient puissante au point de vouloir absolument contrôler le pouvoir politique et évincer le roi en France. Elle s’appelle la bourgeoisie.

Elle instrumentalise les souffrances du peuple (le tiers-état, les sans-culottes) et réclamer le droit d’être impliquer dans la gestion des affaires publiques. Cette classe fera croire que c’est le Roi qui en était la cause par ses choix et décisions politiques alors que c’est la combinaison de ces décisions avec l’activité mercantile et les factoreries de cette classe cupide et avare qui saignait le peuple. Son objectif était simple, payer le moins d’impôts possible et s’enrichir le plus possible. Un coup d’Etat sera donc organisé en à la fin des années 1780 et prendra le nom de Révolution Française pour dans le but de le légitimer. Restait à mettre en place un moyen de contrôler le pouvoir sans le paraître et tenir ainsi le vulgum pecus en laisse en lui donnant l’impression d’être enfin impliqué à la gestion de l’Etat et même d’avoir fait une révolution populaire. Voilà comment l’idée d’une démocratie représentative se construit progressivement et les premières élections sont organisées. Problème : le peuple est illettré et ne comprend pas vraiment de quoi parle les bourgeois qui dirigent la révolution, il est pauvre et ne peut payer les frais d’une campagne électorale, et tutti quanti.

Les bourgeois vont donc ramasser la mise, prendre le contrôle du Parlement et de la Présidence de la République, nommer un Gouvernement, organiser une redoutable armée dont la puissance de feu est d’abord tournée contre leurs peuples (comme le disait le juge Jim Garrison), et mettre en place une administration publique qui veillent sur leurs intérêts, exactement comme ils le font encore aujourd’hui dans tous les pays dits démocratiques. Cela va consolider le pouvoir de la bourgeoisie qui a ainsi réussi à évincer le roi et à prendre sa place en instrumentalisant le peuple.

La justice et le partage de la richesse nationale pour lesquels le peuple s’était battu ont été oubliés et depuis lors, c’est la contestation permanente dans ces pays ou la guerre entre eux comme exutoire des frustrations du peuple pris en otage.

Voilà le monde dans lequel Mbembe veut voir l’Afrique vivre durablement. Un monde liberticide et sans épanouissement, où les paradis artificiels et de la perversité ainsi que l’émigration massive (elle fut souvent forcée par décisions de ces gouvernements démocratiques) autour du monde sont les seuls refuges d’un peuple essoré et privé de la lumière du bonheur. L’Europe et l’occident sont aussi les plus grands marchés des antidépresseurs et des calmants pour cette raison.

Quand donc la démocratie doit être implémentée à un moment donné en Afrique après la colonisation, cela n’a rien à voir avec la qualité du management public de nos pays ou avec l’inclusion populaire. C’est pour un complot contre le peuple africain : le sacre des indigènes évolués, comme les appelle Janvier Onana, pour protéger les intérêts de la bourgeoisie capitaliste qui a été tour à tour impérialiste, colonialiste et néocoloniale. Elle avait besoin de suppôts, de larbins et d’exécutants locaux pour maintenir un ordre mondial unipolaire qui obéissait à la règle de Périclès : toutes les bonnes choses affluent dans la Cité en raison de la grandeur de la Cité. Autrement dit, selon le mot de Samir Amin, la périphérie doit travailler pour alimenter le Centre et satisfaire ses divers besoins, perpétuellement, comme la Terre tourne perpétuellement autour du Soleil. Mieux, Fukuyama parlera de la fin de l’Histoire comme processus créatif, l’idéologie capitaliste ayant vaincu le communisme à Berlin en 1991.

Voilà le monde démocratique de Mbembe, le monde dans lequel nous devons entrer et demeurer durablement.

J’ajoute à cela un constat qui lui a sans doute échappé : la Chine communiste, sans démocratie à l’occidentale mais avec son propre modèle, a réussi en 70 ans à rattraper et dépasser l’Occident (30 000 milliards de dollars de PIB contre 25 000 milliards pour les USA et 19 000 milliards pour l’Union européenne en 2022), et sortir plus d’un milliard de personnes de la pauvreté (cela représente 1/8 de la population mondiale, soit deux fois la population du G7 réuni).  Ce modèle original a été formulé sur la base de toutes expériences des peuples étrangers (communisme de Marx, pensée de Lénine, etc.) et de son histoire particulière (confucianisme, taoïsme, pensée de Sun Yat Sen, de Mao Zedong, de Deng Xiao Ping, de Xi Jing Ping, etc.).

Nous n’avons donc pas de leçons de démocratie à recevoir en Afrique de quiconque, pire, de l’Occident qui a emmuré son peuple dans un immense camp de concentration consumériste qui n’a pour seuls exutoires que les paradis artificiels et la perversité sexuelle, car nous devons formuler et construire notre propre vois en nous fondant sur nos propres traditions en premier, que nous allons enrichir avec les bonnes pratiques qui ont apporté une vraie justice et un partage réel des ressources nationales entre tous. Ainsi raisonnent les hommes dignes, déterminés et dont les actes et les paroles visent à réparer des injustices historiques et à créer les conditions qui les préviennent.

La Chine l’a fait, sans brasser du vent sur la justice universelle et la solidarité internationale qui ne sont que de la propagande pour les peuples dominés : les Panafricanistes le ferons. La Russie s’est relevée de l’humiliation de post-soviétique, sans créer des néologismes et faire du psittacisme mais une capacité scientifique et technologique redoutable, des conditions de vie meilleures pour son peuple et une puissance militaire et économique qui font pâlir d’envie ceux qui croient encore dominer et contrôler le monde : les Panafricanistes le ferons.

Nous le ferons à notre manière, selon nos valeurs, notre sensibilité propre et le contexte historique et géopolitique qui est le nôtre. Prévenir les conflits passe par le développement économique et la construction d’une puissance militaire redoutable qui repose sur des capacités scientifiques et technologiques massives et de pointe. Ces choix stratégiques et prospectifs aideront à formuler un modus vivendi et un cadre politique cohérent avec ce que nous sommes et avec les traumatismes que l’histoire nous a fait subir. Il n’y a donc pas de « logique de bouc émissaire », mais une logique de restauration de notre liberté, de notre bien-être et de notre souveraineté à tous, car, en tant qu’Africains et Noirs, nous avons été défaits ensemble, nous nous relèverons ensemble. 

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