Plusieurs Mouvements ont manifesté vendredi 28 avril pour le départ de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA). «MINUSMA ka taa » qui signifie la MINUSMA doit partir a été d’ailleurs l’initiative qui a été mise en place pour parvenir à cette fin.
Le Mouvement Yèrèwolo Debout sur les Remparts table pour le mois de juin prochain pour faire partir la mission onusienne. En attendant, et ses membres et plusieurs Associations ont tenus à manifester vendredi 28 avril 2023 au Palais de la Culture Amadou Hampâté Ba pour un giga meeting. La sortie similaire qui devrait se tenir au même moment dans les autres régions reste dans le doute dans les régions du Nord.
Pour les Maliens, le but de toutes ces agitations des ex-rebelles et de l’ONU est de planifier l’éviction des militaires du pouvoir. Mais la population est déterminée à mettre en échec le plan des puissances étrangères qui sont hostiles aux militaires. C’est la survie même de la MINUSMA qui est jeu. En effet, plusieurs organisations de la société civile ont exprimé leur mécontentement face à la position de la MINSUMA dans le règlement de la crise sécuritaire ces derniers jours.
Au moment où les gens se réjouissent de la réhabilitation de l’armée nationale, les Maliens ont été choqués d’entendre une malienne accuser les soldats maliens de tous les crimes lors de la dernière réunion de l’ONU sur la situation au Mali. Désormais, les populations déploieront toutes leurs énergies pour mettre fin à la mission de maintien de la paix. Les jours à venir seront décisifs dans cette mobilisation qui s’échelonnera sur le temps jusqu’au départ des casques bleus qui sont de plus en plus détestés.
Pour beaucoup de Maliens, l’ONU, à travers la MINUSMA est dans une campagne de diabolisation de l’armée malienne. Les prétendues exactions dont parle l’ONU ne visent qu’à combattre les efforts des FAMA en lutte contre les groupes terroristes. Ce que les Maliens ne veulent pas entendre, c’est d’accuser l’armée d’exactions contre les populations civiles qui sont pourtant la cible des groupes terroristes. Ainsi, les Maliens voient dans la MINUSMA une organisation au service des puissances étrangères qui ne veulent pas de la présence russe au Mali.