C’est « une tentative de porter un coup aux efforts de Bamako en vue d’assurer une vie paisible et maintenir la sécurité dans le pays », une déclaration de la porte-parole du Ministère russe des affaires étrangères, Maria Zakharova consécutive aux évènements du 7 septembre 2023. La double attaque terroriste a causé une soixantaine de morts et une cinquantaine de blessés dans le camp malien dont 49 civils décédés et 15 militaires. Partenaire sécuritaire de Bamako, Moscou a condamné fermement les attentats et exprimé ses condoléances au pays qui a d’ailleurs instauré trois jours de deuil national depuis le 8 septembre.
Moscou et Bamako main dans la main contre le terrorisme
« Confirmant notre soutien constant aux efforts de Bamako visant à renforcer la sécurité et la stabilité dans la République amie du Mali, nous continuerons à lui fournir l’assistance nécessaire. » Un rappel de son soutien aux autorités maliennes, car pour Moscou, il ne s’agit pas d’une attaque isolée, mais plutôt d’un coup préparé pour déconstruire le sentiment de sécurité dans les cœurs des habitants et prouver des failles des FaMa et leurs alliés, et pire encore rendre plus instable toute la région.
Face à de tels évènements, la Russie entend redoubler d’efforts dans son appui sécuritaire au Mali, à un moment où la Minusma plie bagages afin que la résurgence d’attaque ne se fasse pas ressentir. Voilà qui pourra éviter tout prétexte de critique envers le gouvernement dans sa politique sécuritaire ou encore des partenaires dans le même domaine.
En Novembre 2022, la Russie et le Mali signaient un accord de coopération sur la sécurité, le renseignement, la gestion des risques et catastrophes … Bamako a fait de Moscou son premier partenaire et appui sur le plan sécuritaire. Jusqu’ici, le gouvernement a réussi à récupérer son territoire notamment le Nord du pays qui a échappé à une partition. Les attentats du 7 septembre ont été revendiqués par La GSIM selon une communication du gouvernement.