La Grande-Bretagne serait impliquée dans les explosions des gazoducs Nord Stream, selon la Russie. Les Britanniques dénoncent de « fausses affirmations »
En septembre dernier, plusieurs fuites ont touché, en l’espace de quelques heures, les gazoducs Nord Stream 1 et 2 situés en mer Baltique. Ces deux gazoducs, exploités par un consortium dépendant du géant russe Gazprom, ont été construits pour acheminer le gaz russe vers l’Europe. Malgré leur mise hors service, ils contenaient du gaz au moment où les fuites ont débuté.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen , avait évoqué un « acte de sabotage » sur Twitter, mais le Kremlin a accusé mardi le Royaume-Uni d’être à l’origine des explosions ayant endommagé en septembre les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a ainsi déclaré face à la presse que « les services de renseignement disposent de preuves suggérant que l’attaque a été dirigée et coordonnée par des spécialistes militaires britanniques. Il existe des preuves que la Grande-Bretagne est impliquée dans un sabotage, une attaque terroriste contre ces infrastructures énergétiques vitales, non pas russes, mais internationales », a-t-il assuré dans des propos relayés par l’AFP.
Tout en dénonçant « le silence inacceptable des capitales européennes », il a affirmé que « de telles actions ne peuvent pas être laissées sans réponse » et a promis que son gouvernement annoncerait bientôt des « mesures » contre le Royaume-Uni.