Après la décision de restriction de visas américains pour ses fonctionnaires, l’Ouganda vient d’annoncer que la loi anti LGBT ne sera abrogée. Annonce faite à la presse mercredi par le patron de la diplomatie Ougandaise Henri Okello Oryem. Selon le gouvernement ougandais, le pays est victime d’une série de pressions venant des occidentaux depuis l’adoption de la pénalisation des pratiques homosexuelles. Seulement, n’entend pas céder à ce chantage.
Mercredi, l’Ouganda a critiqué la décision américaine d’imposer des restrictions des visas à certains de ses fonctionnaires en raison de l’adoption de la loi anti LGBT et a promis de ne pas l’abroger. Annonce faite cette semaine par le patron de la diplomatie ougandaise Henri Okello Oryem dénonçant par ailleurs ce chantage venant de l’Occident.
Juin dernier Washington a imposé une première série de restriction en matière de visas à des responsables Ougandais. Le mois dernier, les USA avaient également annoncé qu’il retirerait le pays du pacte commercial de l’AGOA dès janvier 2024. Réagissant à ces mesures, le ministre des relations extérieures a précisé que « l’Ouganda s’est développé sans l’aide extérieure de l’Occident ».
Adoptée en Mai dernier, la loi anti LGBT fait de l’homosexualité aggravée un crime allant jusqu’à la peine de prison à vie pour relations consenties entre personnes de même sexe.
Le président américain Joe Biden, l’Union Européenne et le secrétaire général de l’ONU Antonio GUTERRES. Ont critiqué cette législation avertissant que l’aide étrangère et les investissements en Ouganda seraient compromis si jamais cette loi n’était pas abrogée. Effet domino avec la banque mondiale qui a annoncé en Août dernier la suspension de l’octroi des nouveaux prêts au pays du président Yuweri Museveni qui visiblement reste imperturbable.