Il se tient depuis lundi à Yaoundé, les travaux d’évaluation multi-acteur du projet d’amélioration des conditions d’exercice des libertés (Pacel) publiques au Cameroun. Renforcer les capacités des organisations de la société civile, créer un observatoire des libertés publiques au Cameroun, établir les points focaux dans les administrations et les services de sécurités publiques sont entre autres objectifs que s’était fixés les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet.
« Oui. Je peux dire qu’on a atteint tous nos objectifs. Vous n’avez a qu’à constater au Nord-Ouest et Sud-Ouest. On a pu créer une relation de collaboration entre sociétés civiles la Cdhc. Nous sommes là aujourd’hui pour voir comment pérenniser ces actions menées sur le terrain », a déroulé le Mamouda Ferikouop, chef du projet Pacel.
À cet effet, le président national de la commission des droits de l’homme du Cameroun a insisté, au passage, sur le respect du cahier de charge qui incombe l’institution dont il en a la charge, dans le cadre du partenariat stratégique avec l’observatoire des libertés publiques du Cameroun (Olpc). En outre, il a appelé aux partenaires techniques et financiers, réunis, à plus de rigueur durant les deux jours de travaux.
« Il nous revient de voir ce qui doit être mis en place pour garantir la pérennité des acquis identifiés. Par contre, nous devrons identifier les mesures correctives pour atteindre les objectifs fixés par le Pacel », a déclaré le président de la Cdhc, Pr James Mouangue Kobila. Il faut rappeler que le pacel a été mis sur pieds en 2019 par la Cdhc. De façon générale, le projet vise à améliorer la promotion et la protection des droits de l’homme au Cameroun.