Le ministère de la Santé publique a commencé la traque contre les produits cosmétiques et les compléments alimentaires sur le territoire national.
Pour rendre son action efficace dans son combat contre la vente des produits cosmétiques et les compléments alimentaires, le ministre de la santé publique Manaouda Malachie a mis sur pieds une équipe de contrôle aux fins de procéder au contrôle et à l’inspection des établissements qui fabriquent les produits cosmétiques et compléments alimentaires.
« Une mission du Ministère de la santé Publique est descendue sur le terrain le 31 août 2022 pour le contrôle et l’inspection des établissements de fabrication, de stockage, de distribution et de vente des produits cosmétiques, de compléments alimentaires ainsi que pour la lutte contre les faux médicaments et le trafic illicite des produits pharmaceutiques », indique un communiqué du ministère de la Santé publique.
Cette opération qui a cours dans les régions du Centre, de l’Est, du Littoral et de l’Ouest jusqu’au 9 septembre 2022, intervient quelques jours seulement après la décision du Ministre de la Santé Publique interdisant la fabrication, la circulation des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle, contenant de l’hydroquinone et ses dérivés, le mercure et ses dérivés ainsi que les corticoïdes. Toutes ces substances, précise le Dr Solange KOUAKAP, Inspecteur Général des Services Pharmaceutiques et des Laboratoires et Chef de la mission, sont nocifs pour la santé et sont à l’origine des maladies en pleine recrudescence comme le diabète, le cancer, l’hypertension artérielle pour ne citer que celles-là. C’est donc pour protéger la santé de la population que la mesure prise par le Minsanté est en train d’être appliquée au grand dam des opérateurs économiques qui ont fait de la commercialisation de ces produits prohibés leur fonds de commerce. Après la saisine, tous les produits seront purement et simplement détruits selon les normes environnementales en vigueur. » Précise le communiqué.
Largement critiqué mais supporté également par une grande franche de la population camerounaise, le Ministre de la santé publique est imperturbable sur cette question. La dépigmentation est un phénomène de société vieux qui enrichi de nombreux entrepreneurs au détriment de sérieuses questions de santé publiques qu’elle pose.