Des manifestations contre la présence de la Monusco et des ONG internationales ont viré au drame à Goma dans le Nord-Kivu. Près de cinquante personnes ont perdu la vie pendant la répression brutale de ces citoyens, l’on enregistre également une cinquantaine de blessés dans les mêmes circonstances mercredi dernier.
Selon les autorités, les adeptes d’une secte « mystico-religieuse » dénommée « foi naturelle judaïque et messianique vers les nations » avaient appelé à manifester contre la Monusco, la force des Etats d’Afrique de l’Est et les ONG internationales en indiquant avoir identifié les domiciles du personnel de la force onusienne et prêts au pillage de ceux-ci.
Les familles des victimes ont entrepris d’organiser un deuil collectif après ces évènements macabres du 30 août à Goma au stade de l’Unité le 2 septembre. La lettre d’information a été adressée aux autorités de la ville afin d’éviter le même scénario par un consortium des organisations des droits de l’homme. Le but n’étant pas seulement de dire au-revoir à ces proches mais aussi d’identifier les disparus.
Les manifestations conduites par la secte « Wazalendo » avaient été interdites par les autorités locales, plus de cent quarante personnes ont été appréhendées et déférées devant le tribunal militaire. Cependant, le procès a démarré le 1er septembre selon des informations reçues et se tient au stade de l’Unité de Goma.