France, Allemagne et Etats-Unis ont promis l’envoi de blindés d’infanterie et de chars de reconnaissance à Kiev tandis que le Royaume-Uni est devenu le premier pays à fournir des chars lourds de facture occidentale à l’Ukraine.
Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé lundi les livraisons croissantes d’armes occidentales à l’Ukraine, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue turc, au moment où le Royaume-Uni s’apprête à livrer des chars à Kiev.
Lors de cette conversation avec Recep Tayyip Erdogan, Vladimir Poutine a critiqué la « ligne destructrice adoptée par le régime de Kiev qui a misé sur l’intensification des combats, avec le soutien des parrains occidentaux qui augmentent leurs livraisons d’armes et de matériel militaire », a indiqué le Kremlin dans un communiqué.
La Turquie comme intermédiaire
Les deux dirigeants ont également évoqué la question de l’échange de prisonniers, « avant tout des blessés », entre Moscou et Kiev, selon la même source.
Depuis le début du conflit en Ukraine, Vladimir Poutine a eu plusieurs entretiens téléphoniques avec le président turc, qui cherche à maintenir de bonnes relations à la fois avec Moscou et Kiev.
La Turquie a notamment parrainé un accord qui a permis de reprendre l’exportation des céréales ukrainiennes qui étaient bloquées dans les ports à cause des combats.