Entrée en vigueur le 21 octobre 1986, la charte africaine des droits de l’homme et des peuples à l’occasion de la journée africaine des Droits de l’homme le 21 octobre 2021 vise à stimuler la réflexion sur la mise en œuvre des Droits de l’homme sur le continent africain.
été adopté lors de la 18e Conférence des chefs d’État et de Gouvernement de l’Organisation de l’unité africaine le 27 juin 1981 à Nairobi au Kenya et qu’elle ( la charte) a été ratifiée par le Cameroun le 20 juin 1989. Quatre protocoles ont été adoptés pour compléter la Charte, en l’occurrence le Protocole mettant en place l’a Cour africaine des Droits de l’homme et des peuples (1998), le Protocole relatif aux Droits des femmes (2003), le Protocole concernant les Droits des personnes âgées (2016) et le Protocole relatif aux Droits des personnes handicapées (2018). À l’occasion de ce quarantenaire, la commission des droits de l’homme du Cameroun dans une déclaration signé le 20 octobre 2021 de son président James MOUANGUE KOBILA, se dit préoccupée par l’augmentation de la violence et des attaques terroristes contre les forces de sécurité et de défense ainsi que des attaques répétées des sécessionnistes et des dommages collatéraux des forces de défense et de sécurité subis par les civils qui compromettent la reconstruction des Régions déchirées par le conflit, alors que les citoyens n’aspirent qu’à reprendre une vie normale leur garantissant la jouissance de leurs Droits humains. L’institution créée par la loi no 2019/014 du 19 juillet 2019 et entrée en fonction le 29 avril 2021, appelle une fois de plus les combattants sécessionnistes et leurs commanditaires à cesser de compromettre la sécurité de l’État et à abandonner leur projet de partition du pays, conformément aux devoirs qui leur incombent en vertu des alinéas 4 et 5 de l’article 29 la Charte africaine ( ne pas compromettre la sécurité de l’État dont on est national ou résident ) à préserver et renforcer I ‘indépendance nationale et I ‘intégrité territoriale de la patrie. Par ailleurs,
La Commission encourage l’État à accélérer la réforme de son cadre juridique, afin de mieux se conformer aux recommandations des mécanismes africains de promotion et de protection des Droits de l’homme ; la Commission recommande qu’une plus grande visibilité soit accordée à la Charte en tant que texte régional prenant en compte les spécificités des peuples africains, afin que ces peuples puissent s’en approprier et s’en servir pour la protection de leurs Droits, y compris à travers la traduction de la Charte africaine des Droits de l’homme et des peuples dans toutes les langues nationales du pays. Dans sa note, la Commission recommande vivement la formation des parties prenantes sur l’interprétation des stipulations des instruments africains des Droits de l’homme en général et de la Charte en particulier, pour leur utilisation plus courante dans les procédures judiciaires.