Le Comité international olympique (CIO) a fermement rejeté vendredi les accusations de « discrimination ethnique » portées la veille par le président russe Vladimir Poutine en raison des limitations à la participation des athlètes russes aux Jeux Olympiques 2024 de Paris.
«Nous rejetons fermement les accusations selon lesquelles ces mesures constituent une discrimination ethnique», a indiqué un porte-parole du CIO dans un courriel. La participation aux Jeux n’est «en aucun cas un droit humain», a-t-il écrit.
«Les conditions strictes que le CIO a édictées dans ses recommandations aux Fédérations internationales pour la participation (sous bannière) neutre des athlètes détenteurs d’un passeport russe ou bélarusse aux compétitions internationales sont conformes à la charte olympique», a-t-il argué, ajoutant qu’elles venaient en réaction à la «violation» de cette même charte par Moscou et Minsk, rapporte l’AFP.
Jeudi, lors d’un discours sur le sport, Vladimir Poutine a accusé le CIO de «discrimination ethnique». «Grâce à certains dirigeants de l’actuel comité international olympique, nous avons appris que (…) les Jeux eux-mêmes peuvent être utilisés comme un instrument de pression politique contre des personnes qui n’ont rien à voir avec la politique et, de facto, (comme un instrument) grossier de discrimination raciste, ethnique», a estimé le président.
Le 12 octobre, le comité national olympique (CNO) russe a été suspendu avec effet immédiat par le CIO pour avoir placé sous son autorité plusieurs organisations de régions ukrainiennes occupées.