L’Australie par la voix de son premier ministre a décidé d’intervenir pour la libération de Julian Assange. Le mardi 21 Mai, Anthony Albanese a appelé à l’arrêt des poursuites contre le fondateur de Wikileaks. Face aux journalistes, il a fait savoir que le gouvernement qui suit de près le dossier Assange, continue de travailler étroitement pour obtenir la libération du lanceur d’alerte d’origine australienne.
Détenu dans la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres depuis Avril 2019, après avoir passé sept ans comme réfugié dans l’ambassade de l’Equateur dans la capitale anglaise, Julian Assange fait l’objet d’accusation de la part des Etats-Unis. Il lui est reproché la divulgation illégale à partir de 2010, de 700.000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan. Inculpé pour espionnage aux Etats unis, il encourt jusqu’à 175 ans de prison.
Lundi 20 Mai, la Haute Cour britannique qui avaient demandé aux États-Unis de nouvelles garanties sur le traitement qui serait réservé au fondateur de Wikileaks dans ce pays, a autorisé Assange à faire appel de son extradition. Une décision contraignante pour Washington déterminé à juger l’Australien de 52 ans.
Journaliste, programmeur de logiciels, expert en cryptographie Julian Assange est à l’origine de la fuite d’informations confidentielles la plus massive de l’histoire du journalisme. Washington voit en ce dernier, une menace pour sa sécurité intérieure. Une étiquette qui contraste avec celle que lui attribue ses nombreux soutiens à travers le monde qui l’on érigé en symbole de la lutte pour la liberté d’expression et d’information.