Henri Sandago Damiba, semble ne pas avoir la maîtrise de la situation sécuritaire de son pays. La multiplicité des attaques terroristes ses dernières semaines en disent long sur la porosité qui sévit au niveau sécuritaire. Cliché qui impose des questionnements sur la véritable mission du président de la transition et surtout sur sa gestion.
Les attaques au Burkina Faso ont pignon sur rue depuis l’arrivée au pouvoir du lieutenant Henri Sandago Damiba. Un contrat qui contraste avec ce qu’il avait promis, c’est-à-dire faire de la sécurité sa priorité. Dans le pays, il ne se passe pas une longue période sans qu’il y ait des attaques. Les exemples s’engrainent tel un chapelet. L’on a souvenance de l’attaque de mars 2022 survenue dans la région de Dori, l’une des principales villes du Nord-Est du pays. Une attaque qui a été considérée comme l’une des plus meurtrières depuis sa prise de pouvoir le 24 Janvier. S’en ai suivi une série d’actes terroristes au mois de mai dans la ville de Madjoari faisant une cinquantaine de victimes.
Même son de cloche au mois de Juin plus précisément dans la nuit du 9 juin ou les populations de Seytenga ont été martyrisé par les terroristes. Quelques jours après, c’est-à-dire dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 juin, les populations de Seytenga ont une fois de plus été victimes d’attaques des terroristes. Le bilan de cette attaque fait état de plus de 50 morts obligeant le gouvernement à décréter 3 jours de deuil national, un scénario déjà vécu avec l’ancien président Roch Marc Christian Kabore.
C’est une situation qui ouvre le débat sur la gestion sécuritaire de Paul Henri Damiba qui pour l’heure, est au cœur d’une polémique relative à la transition. Et au moment où le sahel est en proie à des attaques de toutes sortes.