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Burundi-Sommet EAC : la situation sécuritaire à l’Est de la RDC

Le Burundi a accueilli samedi 4 février 2023 le 20ème sommet des chefs d’État de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Sur place, l’on a noté la présence du Rwandais, Paul Kagame, William Ruto du Kenya et Yoweri Kaguta Museveni de l’Ouganda. Le président de la RDC Félix Tshisekedi a également  participer à Bujumbura à cette réunion de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC), qui a déployé une force dans l’est congolais où les rebelles du M23 continuent à gagner du terrain.

La question du non respect de de la feuille de route de luanda sur le retrait du M23 des zones occupées en RDC, etait également au centre des discussions. La veille, le 3 février, lors de la cérémonie d’échange des vœux avec le corps diplomatique accrédité dans son pays, le président burundais et président en exercice de l’EAC, Evariste Ndayishimiye a souligné que son pays « ne sera jamais partie dans un conflit opposant les pays ». Le successeur de Pierre Nkurunzinza a rappelé que le Burundi est très actif dans les organisations régionales et internationales et participe dans les missions de maintien de la paix.

Cette rencontre est convoquée alors qu’une vive tension persiste entre la RDC et le Rwanda, accusé de soutenir et de combattre aux côtés du M23 (Mouvement du 23 mars). A l’offensive depuis fin 2021, cette rébellion majoritairement tutsi s’est emparée ces derniers mois de vastes pans de territoire au nord de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.Plusieurs initiatives diplomatiques ont été lancées pour faire taire les armes et apaiser les tensions, en vain jusqu’à présent. Des combats continuent d’opposer les M23 aux forces loyalistes et à des groupes armés dans le Nord-Kivu, une des régions de l’Est congolais en proie depuis près de 30 ans aux violences de groupes armés locaux et étrangers.

Pour lutter contre ces groupes, l’EAC a créé l’année dernière une force régionale devant comprendre des militaires kényans arrivés à Goma à partir de novembre,  ougandais, burundais et sud-soudanais. Un mini-sommet réuni le 23 novembre à Luanda lui a confié la mission de « faire usage de la force » contre les rebelles du M23 s’ils refusaient de se retirer des zones occupées, ce qu’elle n’a pas encore fait.

A la demande de Kinshasa, cette force ne comprend pas de troupes rwandaises, mais quelques officiers rwandais étaient toutefois présents à son quartier général de Goma. Fin janvier, Kinshasa a fait savoir que ces officiers avaient été « enjoints de quitter le sol congolais pour des raisons sécuritaires ». Dans une lettre au ministre congolais des Affaires étrangères, le secrétariat général de l’EAC a demandé « une clarification urgente » sur cette décision.

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