A Douala, de fortes pluies tombées en fin de semaine dernière ont causé de graves inondations dans certains quartiers.
Comme annoncé par les spécialistes de la Météo, Douala a commencé à connaitre une pluviométrie inquiétante. Domiciles et rues submergés, véhicules coincés dans les eaux, rupture de l’électricité, etc. Les populations de Douala se sont levées ce 22 juillet les pieds dans l’eau. Les fortes pluies qui se sont abattues cette nuit ont laissé les traces dans plusieurs quartiers de la ville. Difficile à l’heure actuelle de chiffrer un bilan. Mais les dégâts matériels seraient importants selon des témoignages. Les quartiers les plus impactés sont des zones à risques (non constructibles). Il s’agit notamment de Sable, Makepe Missoke dans le 5e arrondissement, ou encore à Mabanda dans le 4e arrondissement.
Le plus inquiétant c’est que ce n’est que le début, car les trois prochains mois sont considérés au Cameroun comme des mois à forte pluviométrie, donc il faut s’attendre à bien plus que ça. D’ailleurs ces inondations qui sont de retour ont été annoncées par les services météorologiques qui ont alerté sur les jours difficiles pour les populations de Douala, à cause de « fortes pluies diluviennes en juillet, août et septembre ».
Dans la même veine, le préfet du Wouri a prévenu dans un communiqué daté du 3 juillet dernier « de possibles éboulements et glissements de terrain sur des sites constitués de ravins aux sols sablonneux ». Des signaux d’alertes qui n’ont visiblement ému personne, car ces zones à risque occupées par les populations restent habitées malgré des injonctions et les mises en garde des populations.
L’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc) a emboité le pas en alertant des « précipitations très abondantes » dans la région du Littoral. Tous ces messages d’alerte n’ont qu’un seul objectif, sensibiliser les populations concernées sur les dangers qu’elles encourent.
