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Tunisie: après le naufrage de migrants, la grève paralyse la ville de Zarzis en soutien aux familles des victimes

Les habitants de Zarzis, ville côtière du sud-ouest tunisien ont manifesté hier, mardi 18 octobre, à l’appel à la grève de l’UGTT, l’Union générale des travailleurs tunisiens ainsi de plusieurs autres ONG et associations. La grève a paralysé la ville. De 4000 à 5000 manifestants ont défilé réclamant la vérité sur la disparition de 18 personnes en mer il y a un mois en tentant de migrer. Ils ont protesté également contre le laxisme des autorités et les dysfonctionnements dans la gestion de ce drame.

Mardi 18 octobre, de 4000 à 5000 manifestants ont défilé, réclamant la vérité sur la disparition de 18 personnes en mer il y a un mois en tentant de migrer. Ils ont protesté également contre le laxisme des autorités et les dysfonctionnements dans la gestion de ce drame.

Les manifestants ont marché sur la principale avenue de Zarzis, brandissant des slogans comme « Rendez-nous nos enfants » ou « Crime d’État ». Certains brandissaient des photos de disparus, d’autres scandaient « Non au coup d’État », une expression employée par les détracteurs du président tunisien et surtout par les islamistes. Au-delà du drame du naufrage du 26 septembre, cette grève générale semble être aussi, une manière de protester contre le président tunisien qui s’est octroyé tous les pouvoirs.

Selon l’UGTT, la grève a été suivie à 100%, et « c’est historique », estimait el Hadi Lehmidi, secrétaire général du syndicat à Zarzis. Il a renouvelé son appel aux autorités pour rechercher les corps des disparus : dans les hôpitaux, les cimetières, ou sur les côtes afin de les rendre à leurs familles. Quatre corps ont été enterrés dans un cimetière dédié aux étrangers non-identifiés sans qu’une recherche ADN ait été effectuée.

Les autorités tunisiennes ont devancé cette mobilisation en annonçant le lancement d’une enquête officielle pour déterminer les dysfonctionnements et définir les responsabilités face à la mort de ces 18 migrants, afin que « personne ne reste impuni » indique un communiqué de Carthage.

A Zarzis, hier, la confiance en la parole de l’État semblait être rompue.

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