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Valoriser le partenariat Turc

Il y a quelques jours se tenaient à Istanbul un grand sommet Turquie-Afrique. 16 présidents et chefs de gouvernement étaient présents. En octobre, c’est le sommet économique Turquie-Afrique qui a eu lieu, également à Istanbul. Une offensive du président Erdogan sur les marchés du continent. Il espère doubler le montant des échanges commerciaux pour atteindre au moins 50 milliards de dollars. Pour ceux des opérateurs économiques qui travaillent dans le secteur du bâtiment, ils trouvent bien évidement leur compte.

En Turquie tout ce dont ils ont besoin est disponible. Tout ce qui concerne les accessoires de baies vitrées, carrelages, sanitaires… De nombreux opérateurs Africains se sont en effet rendus à l’un des sommets organisés par la Turquie il y a une dizaine d’années. « Depuis que j’y suis allé, j’ai trouvé de bons interlocuteurs et surtout des produits de très bonne qualité et à des prix nettement plus réduits que dans certains pays d’Europe. C’est de bien meilleure qualité que les produits venus de Chine », soutient un opérateur Sénégalais.

 Il y a une accélération des échanges, On trouve beaucoup d’équipements au niveau de la Turquie et des équipements à très bon prix. À cela il faut ajouter l’accompagnement technique parce qu’ils sont présents quand les hommes d’affaires commandent des équipements industriels au niveau de la Turquie, sans oublier les facilités accordées par la Turquie : Il y a une accélération des échanges d’abord du point de vue des déplacements entre les pays Africains et la Turquie. Aujourd’hui, l’agence Turkish qui dessert l’Afrique plusieurs jours par semaine. Autre part, il y a la facilité d’avoir des visas d’affaires pour aller en Turquie sans embêtement.

Au Tchad par exemple, des négociations sont en cours avec la Turquie pour la construction d’un nouvel aéroport. Pour son ministre des Affaires étrangères Chérif Mahamat Zène, qui a fait le déplacement pour le sommet d’Istanbul, la Turquie fait la différence par la mobilisation de son secteur privé. « Surtout le fait que la Turquie construit ses infrastructures en BOT, c’est-à-dire clé en main. Donc, le secteur privé turc utilisera ces infrastructures pour se faire rembourser sur une période donnée. Et certainement cela nous met à l’abri de recherche de ressources financières ailleurs et de toutes les contraintes auxquelles nous sommes confrontés dans notre stratégie de financer des infrastructures vitales pour nos économies. En cela je pense que la Turquie a créé un peu la différence. » .

La construction d’infrastructures diverses ainsi que le transfert de technologies sont aussi appréciés sur le continent. L’Afrique peut donc mieux explorer du côté de ce partenaire qui semble plus souple et accessible, comparativement à bien d’autres dans le monde, qui menacent pour peu d’arracher la peau des fesses dans l’exécution des contrats en terre Africaine.

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