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Voici pourquoi l’Élysée refuse les injonctions médiatiques

L’un des rendez-vous les plus attendus de l’histoire des relations Franco- Camerounaise est effectif 7 années  après la dernière visite d’un président français en 2015. Beaucoup d’eau   a coulé sous les ponts et pour bon nombres de media, cette visite était l’occasion où ne jamais d’être fixés sur certains points. Chose qui malheureusement ne se sera pas faite, car à la demande de l’Élysée, l’injonction médiatique a été refusée.

C’est un secret de polichinelle, Emmanuel Macron est au Cameroun depuis plusieurs heures  maintenant.  Il a foulé le berceaux des ancêtres  dans un contexte de répression aggravée et surtout deux ans et demi après avoir promis à un citoyen camerounais qui l’interpellait à Paris au sujet de la situation des droits humains au Cameroun qu’il mettrait le maximum de pression sur le président camerounais Paul Biya pour que cette situation cesse .

Juste à cote de ce cas, Emmanuel Macron est  conscient de cette envie qui bouillonne dans les esprits de l’opposition, de la société civile mais encore plus des medias qui en principe si l’opportunité leur avait été  donné, les Questions n’auront pas eu de limites. Illustration du système électoral camerounais qui selon  une certaine opinion ne permet pas d’avoir des élections libres et transparentes, source la plus part du temps de conflit. Un élément pas du tout négligeable, du fait que pour une bonne partie de l’opposition politique, il n’est pas possible que les deux chefs d’État n’abordent pas la question de la transition à la tête du pays.

 Avec le refus de l’injonction médiatique, comment en savoir davantage sur le sujet au même titre que la transmission du pouvoir de père en fils de Biya à un autre Biya, en l’occurrence ici le fils Frank pour lequel des mouvements de soutien se font de plus en plus bruyants dans la capitale. Une autre préoccupation, évoquée par l’opposition, le fait que  les Camerounais n’accepteront pas que leur soit imposé qui que ce soit à la tête de la magistrature suprême en  remettant  au goût du jour ses interpellations à la France sur ce qu’elle qualifie de contentieux historique. Elle va quêter la moindre déclaration allant dans le sens de la reconnaissance du lourd passif de la période pré et postindépendance.

Redigé par:

Epiphanie Gueyop

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