L’Alliance des Etats du Sahel souhaite mettre sur pied une compagnie aérienne commune. C’est une des résolutions phares issues de la première rencontre des ministres de l’économie des pays membres de l’AES. Objectif, réduire et harmoniser les coûts du transport aérien. Une initiative salutaire surtout que l’Afrique représente la destination la plus onéreuse en termes de coût de vols. Pourtant, Selon l’association Internationale du Transport Aérien, un marché commun seulement entre douze États pourrait créer 155 mille emplois.
L’alliance des Etats du Sahel veut mettre sur pied une compagnie aérienne commune. Ce projet fait partie des 18 Recommandations formulées par les ministres des économies des trois États que sont le Mali, le Burkina et le Niger. C’était, au terme de la première rencontre ministérielle des membres de l’AES à Bamako le 25 Novembre.
Le but visé étant de contribuer au développement des aménagements hydro agricoles d’intérêt commun dans l’espace AES pour booster la production agricole. L’autre importance étant, la réduction et l’harmonisation des coûts de vols. Car il est établi que l’Afrique est la destination la plus onéreuse en termes d’aviation. A titre illustratif pour, Kinshasa Lagos, un voyageur doit débourser entre 500 et 850 dollars tandis que Berlin- Istanbul vous revient à 150 dollars.
L’association Internationale du transport aérien représentant quelque 300 compagnies aériennes et qui assure 83% du trafic aérien mondial révélait ceci il y a peu. Si 12 pays clés du continent africain pouvaient collaborer pour améliorer la connectivité et ouvrir leurs marchés cela permettrait de créer 155 mille emplois et, d’augmenter le PIB de ces pays à hauteur de 1,3 milliards de dollars.
L’aviation contribue directement au PIB de chaque pays. Elle génère de l’emploi et active l’économie. A déclaré Al Awadji vice-président régionale de l’IATA pour l’Afrique et le moyen orient. Vivement que ce projet de compagnie aérienne commune dans l’espace AES soit matérialisé le plus tôt possible et surtout qu’elle Pourrait marquer le début d’une véritable renaissance du trafic aérien au sein du continent africain.