Dans une lettre ouverte, le Mali, le Burkina Faso et le Niger accusent l’Ukraine de « soutenir le terrorisme international, en particulier au Sahel ». Fort de cela, les trois régimes alliés dirigés par des militaires, ont appelé le 19 août 2024 le Conseil de sécurité de l’ONU à « prendre les mesures appropriées » contre l’Ukraine. Cela intervient après que Kiev a annoncé avoir fourni des informations aux rebelles Maliens lors de la bataille de Tinzaouatène.
Signée par les ministres des Affaires étrangères des trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), cette lettre adressée à l’ONU reprend les dénonciations de l’implication de l’Ukraine aux côtés des rebelles du Cadre Stratégique Permanent pour la Défense de l’Azawad (CSP-DPA) lors de la bataille de Tinzaouatène, au nord-est du Mali, fin juillet.
En effet, le porte-parole du renseignement Ukrainien Adrey Yusov avait déclaré dans une interview il y a trois semaines avoir fourni des informations contre les « criminels de guerre Russes » dans ces combats. Et cela ne s’est pas limité aux et indépendantistes Touaregs. Car même si le CSP-DPA annonce avoir agi seul, cette embuscade a également été revendiquée par le Groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans (Jnim), affilié à al-Qaïda.