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Violences en milieu jeune : le silence qui tue

Au Cameroun, on assiste de plus en plus à des scènes de rixes entres jeunes. Elles sont devenues monnaie courante dans le pays. Alors que des questions s’élèvent, l’une d’entre elles retient notre attention. Comment comprendre le silence du gouvernement face à ces dérives ?

Nous semblons être dans une impasse. Plus une semaine ne passe sans entendre qu’un jeune a été poignardé ou a poignardé un autre. On se croirait dans un film d’horreur dans lequel l’on peine à se réveiller. D’ailleurs, le 10 mai dernier, un  élève du lycée bilingue de Bafoussam François Xavier Fouda, s’est vu transpercé dans le dos par un poignard. C’était dans un buisson près de la chefferie de Bafoussam sur le chemin de retour à la maison.

Si ce n’est pas en milieu scolaire, cela ne s’en éloigne pas. Selon nos sources, le jeune est tombé dans une embuscade tendue par son camarade alors qu’il rentrait des cours. Plusieurs jours auparavant à l’Est Cameroun, un autre collégien piquait son camarade avec un compas. Dans le sud, tout un établissement a été paralysé par une salle de classe qui réclamait justice, du fait d’avoir perdu un des leurs, tué au couteau par un autre élève.

S’ils ne s’agressent pas entre eux ils s’attaquent aux enseignants. Ce qui va très souvent virer à l’horreur. Pourtant, malgré ces nombreuses scènes de dérives, le gouvernement reste bouche et dents cousus. C’est à se demander si l’on ne conforte pas un sentiment  d’impuissance face à une jeunesse récalcitrante.

 Il y a eu quelques décisions, certes, mais rien de suffisamment impactant pour donner le ton d’un changement. Quelles sont les propositions des Ministères de la jeunesse, de l’éducation de base, des affaires sociales, et surtout des enseignements secondaires pour pallier à ce genre d’attitude ? Pourquoi ne pas s’associer conjointement pour proposer des aspects de réformes, ou des solutions progressives ?

Dans la lutte contre les violences en milieu jeune, les parents ont également un rôle à jouer pour que ces jeunes, qui sont appelés le fer de lance de la nation, aujourd’hui appelez-les le fer de poignard, retrouvent le chemin de la tolérance et de la tempérance. A chacun de prendre ses responsabilités, car nos enfants sont un bien collectif, ils sont l’avenir du Cameroun.

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