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Conseil régional du sud : Un malin ver dans le fruit

Entre calomnies, fausses accusations, et attentives de déstabiliser la nouvelle structure pour des intérêts personnels, certaines personnes avide de pouvoir font tout pour saper la dynamique impulsée par le président Emmanuel Mvé.

Depuis plusieurs semaines, le conseil régional du Sud est au-devant de l’actualité dans les réseaux sociaux avec une affaire grossièrement moulue de toute pièce, de 60 millions de FCFA comme budget du marché des rideaux devant habiller le nouvel immeuble siège du conseil. S’il se démontre que les auteurs de cette cabale n’ont pas une lecture plus lucide du cadre règlementaire des marchés publics en vigueur au Cameroun et fondent dans du mensonge, il saute également à l’œil qu’une gangrène qui pense être dans l’ombre au sein du conseil agite le bateau qui évolue pourtant paisiblement dans la mise en place de cette structure naissante.

Résultat des courses, l’administration de la jeune structure est secouée par des vents contraires, venant tant de l’intérieur que d’autres administrations pas du tout concernées par la vie du conseil, une tentative de bicéphaliser la structure et anéantir tous les efforts et espoirs de l’élite du Sud placés en Emmanuel Mvé, qui a fait ses preuves de nombreuses années durant, au sein de l’administration camerounaise et sur le plan politique. Il faut aussi relever pour s’en étonner qu’il est curieux de constater que ces soucis apparaissent quelques mois seulement après la mise en place du conseil régional.

C’est à se convaincre que ces détracteurs entretiennent ces desseins lugubres depuis les élections régionales. Emmanuel Mvé n’est-il pas apparu là où les plans sordides n’avaient pas prévu son arrivée ? Mais c’est une bataille perdue à l’avance pour les malins vers. Le président du conseil régional du Sud est un fin politicien, et un gestionnaire expérimenté des administrations. Ce bateau, il le mettra en eau et comme un capitaine d’expérience le mènera contre vent et marées à bon port, pour le bonheur des populations du Sud et du Cameroun.



INTERVIEW

Monsieur le président du conseil régional du Sud merci de répondre aux questions de l’hebdomadaire Politics. Dites-nous monsieur le président comment réagissez-vous à toutes ces accusations de tentative de détournement qui vous sont collés au corps depuis un certain moment ?

Les enfants d’aujourd’hui, moi je les appelle les enfants. Vous savez, ce qui m’est amusant, à 22 ans j’étais proviseur d’un lycée. Lorsque j’étais en classe de troisième avec Owona Joseph et autres camarades, Fame Ndongo entrait en 6e. J’ai été président de Comité de base, président de sous-section, président de section départementale de la Vallée du Ntem. Je suis membre titulaire du Comité central depuis 26 ans. À ce jour, j’ai conduit 76 délégations du comité central au niveau communal, départemental, régional et même à l’étranger. Des gens qui n’ont même pas le dixième de mon état de service, même pas suppléants, estiment que c’est eux qui doivent être là.

Pourtant vous avez une excellente expérience politique et administrative

Politiquement, je suis le plus ancien au grade le plus élevé. Je suis entré au Comité central au même moment que plusieurs acteurs politiques en l’occurrence de Fame Ndongo et Owona Joseph. Ce dernier est mon camarade de classe. Pareils pour le recteur de Soa avec Ndoudoumou Jean Jacques qui sont mes apprenants. À l’époque, Jules Doret était en classe de 5e lorsque j’occupais le poste de surveillant général dans ce lycée. Le ministre des Finances actuel était aussi élève en classe de 5e. Attendez un peu là ! Je regarde ça d’un air très amusé. Dans le domaine politique, j’ai attendu 33 ans pour avoir le premier poste.

C’est vrai que j’ai été proviseur à 22 ans. Puisque diplômé de l’Ecole normale supérieure, j’entame ma carrière de pédagogue en tant que proviseur du lycée technique. Cumulativement avec mes fonctions de capitaine des Lions Indomptables, le ministre a manifesté un refus. L’option d’être surveillant général chargé d’internat me donnait plus de temps. Dans le même temps, J’ai été affecté comme attaché culturel à l’ambassade du Cameroun à Bruxelles pendant 11 ans. Durant mon service à Bruxelles, j’ai réservé un accueil à plusieurs citoyens, à l’instar du Dr Mveng. Il était question de les inscrire dans les écoles de pharmacie entre autres. Malgré mes charges professionnelles, j’ai renoué avec les études en m’inscrivant à l’université. Par la suite, j’ai obtenu une licence en Économie suivi d’un master degree dans la même filière.

Dommage que ce poids dans tant de domaine n’émeut pas vos détracteurs, pourtant votre patience et votre fidélité tant à la république qu’au parti ont été sont à saluer

Avec ce background, certains de mes cadets estiment qu’ils peuvent tenir certains discours. Ma mise en disponibilité, je l’ai prise dans les années 80. Quelques temps après l’accession au pouvoir de Son Excellence, Paul Biya. Depuis ce temps, je n’ai plus eu de nomination. 33 ans après, je suis nommé. Mais, les gens estiment que je ne le mérite pas. Pendant 33 ans, je suis resté tranquille. Je les ai regardés et j’ai continué à faire mon job.

Monsieur le président ceux qui estiment que vous ne méritez pas, quelles sont les raisons qu’ils évoquent ?

Pour certaines personnes, j’ai un passé réduit au football. Et j’en suis fier. J’ai remporté ma première coupe du Cameroun à l’âge de 17 ans à l’époque. J’ai joué dans le club de Tonnerre d’autrefois où j’étais capitaine. Le même statut lorsque je regagne la tanière de l’équipe du Canon. Avec, les Lions Indomptables, j’avais le brassard. J’ai gagné une Coupe d’Afrique des Clubs Champions, au sommet de l’Afrique. Jadis, porté à la tête de la fédération camerounaise de Football, je suis président du Canon Sportif de Yaoundé.

Quels sont leurs états de service mes pourfendeurs ?

 En dehors de s’enrichir sur le dos du contribuable. Ce genre d’agissements m’amuse. Il y a au moins 3 qui sont mes élèves. Vous étiez là-bas, au forum, à la dernière soirée ? La réception ?  Vous m’avez entendu dire que Jules Doret était mon élève en classe ou… je ne sais pas trop quoi ?. J’ai tenu Jacques Fame Ndongo par la main lorsqu’il débutait ses études au secondaire. Je le lui dis toujours. Je ne m’en cache pas. Puisque c’est la vérité. Lui-même il n’hésite en aucune occasion pour dire que ce monsieur-là, j’ai du respect pour lui parce qu’il m’a tenu par la main. Donc je suis très amusé quand j’entends, je vois les gens qui parlent des sujets qu’ils ne maîtrisent pas. Aujourd’hui, tout le monde va au stade. Ailleurs, c’est des gens qu’on respecte. Quelqu’un qui n’a jamais rien fait dans sa vie, parce qu’il est devant son téléphone, vous insulte. Il tire sur vous.  Je ne manque pas de leur rappeler que ma première fille a 55 ans.

Est-ce que vous avez l’impression monsieur le président que vos efforts et votre endurance ont été récompensés ?

 Dans cette posture, je vois toute cette agitation. Pour percer dans la profession, il faut transpirer.  Le président est allé poser la première pierre à Mevele’ele pour la construction du barrage. Pour cette occasion, il m’a choisi pour être porte-parole du Sud.  Et c’est lui, il a dit que c’est tel qui fait le discours.

Je parle sous le contrôle de ma femme qui est là.  Un an et demi avant que je sois président, le président m’a fait dire que je serai le président de la Région. Voici ma femme, elle était là. Les gens viennent bavarder, les gens viennent raconter leurs vies. Le président a sa manière de gérer les choses. Il est le maître du temps. J’ai attendu pendant 33 ans. Pas 3 ans. Maintenant les petits enfants viennent déclarer des choses, que je n’ai pas convenance.  Je ne dis rien du tout. Je servais le parti. Alors tu es devant ton téléphone, quelqu’un qui a passé toute une vie à bâtir son honorabilité, un malin prend plaisir à le salir.

60 000 000 de francs CFA !  Ceux qui me connaissent mieux peuvent parler. Ça c’est la maison familiale. C’est mon père qui a construit cette maison. Mes propres villas, ça c’est les dépendances. Allez-vous informer ! Quelqu’un qui n’est même pas encore au commencement de sa vie, il est devant son téléphone, et puis il balance des choses pour penser détruire un vieil homme comme moi. Je trouve ça amusant. Parce qu’il pense que le président doit voir ça. Connaissent-ils la relation que j’entretiens avec lui ? Que chacun fasse son travail en professionnel. Je ne suis pas là pour commencer à tirer sur quelqu’un. Ça ne me ressemble pas. Je fais juste mon job. C’est tout.

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