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Djibouti – Législatives : les élections boycottées par l’opposition

Ce vendredi était jour des élections législatives à Djibouti, pays situé dans la Corne de l’Afrique. Un scrutin boycotté par les principaux partis d’opposition, qui ont qualifié le vote de tromperie. Seuls deux partis se disputent des sièges à l’Assemblée nationale de 65 membres, où l’Union pour la majorité présidentielle du président vétéran Ismaël Omar Guelleh est assurée de la victoire.

L’opposition accuse le scrutin, qui fait suite à un scrutin présidentiel d’avril 2021 qui a vu Guelleh réélu pour un cinquième mandat avec 97 % des voix, de ne pas être libre et équitable. Bien que les électeurs aient répondus présent aux urnes à Djibouti pour les législatives, la crédibilité du scrutin semble déjà remise en cause, car l’opposition a décidé de jouer la carte du boycott. Elle dénonce une farce électorale. Illustration, seuls deux formations politiques briguent les 65 sièges en jeu dont l’Union pour la majorité présidentielle. Sa victoire serait déjà assurée.

C’est dans cette veine, que Kadar Abdi Ibrahim, Secrétaire général du parti politique MoDel dit regretter le fait qu’il n’y a pas de débat de fond pendant cette élection législative. Il n’y a pas de projet politique alors que l’hémicycle devait être le lieu des débats de par ses prérogatives. Il n’y a pas de proposition, ni de contre-proposition. Pour les analystes, les dés sont pipés d’avance.  Selon ces derniers Il n’y a pas débat, pas de programme, visible en tout cas pour le moment. Il y a une volonté de la part de ces partis de vouloir mobiliser les électeurs à récupérer leur carte d’électeur pour aller voter.

Mais lorsqu’on regarde sur une base décennale, c’est l’élection la plus ennuyante de ces 30 dernières années ; C’est ce qu’explique Aden Omar Abdillahi, chef de l’institut de recherche politique. Les 230 000 électeurs djiboutiens choisiront donc les députés pour un mandat de cinq ans. Guelleh, 75 ans, est à la tête du gouvernement depuis 1999 et le pays a connu une érosion de la liberté de la presse et une répression de la dissidence. L’économie a été touchée en 2022 par la guerre en Ukraine, une sècheresse régionale et les retombées du conflit de deux ans dans l’Éthiopie voisine, mais devrait croître d’environ 5 % cette année, selon le Fonds monétaire international.

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