Le premier sommet africain sur le Climat s’est ouvert le 4 Septembre à Nairobi au Kenya. Rencontre qui intervient dans une atmosphère marquée par les mouvements activistes des jeunes écologistes. La société Civile ne cesse de mettre la pression pour réclamer, une justice climatique pour l’Afrique.
Au centre de la capitale Kenyane à Nairobi, les rues sont bondées de monde. Jeunes et moins jeunes appartenant à un regroupement de jeunes dont certains sont revêtus en tenus traditionnelle massai exigent un juste climat pour l’Afrique. C’est le cas de cet activiste pour qui, le système écologique du continent doit s’affranchir de la colonisation. « Nous sommes là pour exiger une prise en compte des intérêts de l’Afrique lors de ce sommet » lance un des manifestants.
Et pourtant le continent noir est le plus exposé aux risques de changements climatiques, ces dirigeants déplorent jusque-là, des obstacles financiers considérables. « Il n’est plus question que tout se bâtisse sur la seule volonté des puissances coloniales au mépris des réalités africaines et ses besoins », précise uu autre.
Alors que le président Ruto accueille depuis le 4 Septembre les délégations d’Afrique et d’ailleurs, la société civile quant à elle accentue la pression avec d’autres manifestations annoncées dans les prochains jours. Selon elle, il faut écarter impérativement cet agenda compromis. Uniquement axé, sur les intérêts des pays riches.
Pour l’heure, les routes ont été fermées question de renforcer la sécurité autour du lieu du Sommet. Selon le gouvernement, 30 mille personnes ont été accréditées.