La scène se déroule aux États-Unis plus précisément dans l’état de Géorgie. Une mère étudiante qui ne trouvait pas de baby-sitter pour son bébé a dû venir en classe avec l’enfant. L’enseignante prise de compassion, comme une vraie femme africaine, a pris le bébé, l’a porté sur son dos dans et a enseigné la leçon pendant trois heures.
L’enseignante en question est professeur de sciences biologiques, et s’appelle Ramata Sissoko. Titulaire d’un doctorat en plus en sciences en Amérique du Nord, et est originaire d’Afrique, du Mali.
Ce jour-là, une mère étudiante qui ne trouvait pas de baby-sitter pour son bébé est venue en classe avec l’enfant. L’enseignante malienne, au lieu d’envoyer l’élève à la porte a été plutôt prise de compassion. Comme une vraie femme africaine. Elle a pris le bébé de l’élève, l’a porté sur son dos dans un style typiquement africain et a enseigné pendant trois heures. L’enfant, très à l’aise sur le dos, n’a pas fait un seul bruit pendant les trois heures où elle a donné cours. Tous les étudiants ne pouvaient pas croire à cette magie. Oui, c’est magique dans cette partie du monde.
Cette professeure malienne ignorait que ce geste, pour elle inoffensif, allait la rendre beaucoup plus populaire que son statut de professeur de sciences biologiques. Elle venait d’enseigner deux valeurs africaines aux étudiants et au monde : la sympathie et le caractère maternel.
Sympathie car elle a eu la gentillesse de permettre à l’élève d’entrer en classe avec un bébé qui pleure à chaque seconde. D’autres enseignants auraient appliqué les règles en montrant la porte à l’élève. Quant au caractère maternel, il se reflète pleinement dans le portage du bébé sur le dos, une pratique absente en Amérique du Nord. En fait, dans la tradition africaine, les femmes ont toujours porté des bébés sur le dos. Nous pensons qu’il existe un lien fondamental, une protection et un amour partagé entre le bébé et sa mère.